2145-2160

   

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2145-2148 : Nations en guerres

Le gros de l’Armada, c’est-à-dire la flotte japonaise, ayant été détruite, les forces de l’USF commencèrent à envahir Métropolis, alors seul centre de ressources pour les forces européennes.

Ces dernières, dépourvues de leur territoire d’origine, furent contraintes de demander assistance aux colonies. Celles-ci acceptèrent, sous condition que soit reconnu leur indépendance politique. De nombreux groupes ethniques, respectueux des décisions des colonies, se constituèrent également en entité politiques, sous l’impulsion des japonais, rassemblés autour de l’Empereur-Dieu Hoki-Hito.

En réaction, les différentes composantes ethniques européennes se rassemblèrent en nations, puis celles-ci constituèrent la Fédération Européenne.

Ces aménagements politiques faits, et des garanties territoriales ayant été données aux groupes apatrides, l’effort de guerre reprit son élan. Les Nations Coalisées allaient rester isolées pendant onze ans, au cours desquelles elles constituèrent un outil militaire et un système politique cohérent, sur le plan national et international.

2144-2160 : Bataille de Métropolis

L’invasion de Métropolis par l’USF fut un désastre dès les premiers jours. Sans aucune connaissance du terrain, les meilleures troupes furent massacrées et évacuées dès le départ. Réfugiées dans quelques places fortifiées en périphérie, les forces américaines restantes furent inactives pendant 4 mois. Forts de ces premiers succès, les différents groupes insurgés, libérés de l’emprise gouvernementale européenne, commencèrent à se disputer le pouvoir. Soutenue par l’USF, cette division monta les différents groupes ethniques entre eux et affaiblissait considérablement la résistance à l’occupant.

Une organisation panethnique, l’Armée Secrète, regroupait la plupart des militaires encore fidèles à l’idée d’un gouvernement unifié de la ville. Dirigée d’une poigne de fer par Maxim Vilo, cette armée prit progressivement le contrôle des axes de communications. Son rôle commença à devenir prépondérant lorsque la Coalition commença à la soutenir, lui indiquant notamment les points de largage des vivres et matériels en provenance de Saturne.

Devant cette menace coalisée, les autres groupes de résistance firent appel aux Corporations, qui envoyèrent eux-mêmes des vivres et du matériel, prélevées sur les colonies pour ne pas les affaiblir. Noyautés par l’USF, ces groupes de résistance autonomes préparèrent indirectement l’offensive de l’USF en se concentrant sur les voies de communication de l’Armée secrète.

Lors de la grande offensive de l’USF en 2158, cet harcèlement répété avait considérablement affaibli l’Armée Secrète, réduite à fuir et à se cacher. Les Corporations, voyant ses ordres ignorés par les groupes qu’elle soutenait, cessa tout approvisionnement. Les groupes de résistance, isolés et à cours de vivres et de munitions, se tournèrent vers l’USF pour demander assistance. Seul le groupe Saxon "Rule Britannia" s’en vit doté, les autres étant invités à rendre les armes avant de rejoindre l’USF.

La réaction fut immédiate : pour subsister, les groupes résistants durent attaquer les voies et dépôts d’approvisionnement de l’USF et réussirent à se reprendre, au prix d’un lourd sacrifice humain. Momentanément désemparées, les troupes de l’USF furent à ce moment victimes d’un audacieux coup de poker de Vilo, faisant donner toutes ses forces réparties à travers la mégalopole. En un instant, chaque homme de l’Armée Secrète mit un drapeau, tirait sur les troupes de l’USF ou simulait un plus grand nombre.

Le haut commandement crut à un renouvellement de la situation de 2144 et évacua la ville. Lorsque le siège reprit, Maxim Vilo avait gagné les suffrages des résistants de tous bords. Il fit prendre d’assaut les positions des Saxons, abandonnés au centre de Métropolis par l’USF, puis ordonna un purge secrète des cadres de la nouvelle Armée Secrète.

La situation était pour l’USF pire qu’auparavant. Il fut décidé de renforcer le blocus de Mars et de porter l’assaut sur les systèmes planétaires encore libres. L’USFN (Navy) disposait alors d’environ 200 destroyers et 540 corvettes.