Armement : exosquelettes

Fonction habitacle

   

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Protection contre le vide

L'espace étant un milieu des plus hostiles à la vie humaine, l'exosquelette assure d'abord la fonction d'un scaphandre spatial. Hormis les commandos d'apesanteur, qui passent toute leur période d'engagement à une très faible pression atmosphérique, les soldats de métier doivent pouvoir opérer dans le vide sans avoir à passer par un conditionnement hypobare (qui serait de l'ordre de plusieurs semaines).

Les exosquelettes peuvent donc résister à une forte pression intérieure, équivalente à celle qui règne dans les colonies (de l'ordre de 0,8 Bar). Par sécurité, l'opérateur de l'exosquelette est revêtu d'une combinaison en siliate très résistante, qui peut tenir 1h30 dans le vide spatial. Le perçage du blindage de l'exosquelette ne tue donc pas son occupant, mais le contraint à devoir se retirer rapidement de la zone de combat s'il ne peut réparer la fuite.

L'exosquelette protège également du froid spatial et des radiations naturelles et artificielles.

La fonction habitacle

Il n'est pas rare qu'un militaire doive rester deux semaines consécutives dans son exosquelette lors de combats difficiles. L'exosquelette représente alors un habitacle autonome, capable de régénérer l'air, d'évacuer les déchets organiques et d'approvisionner l'occupant en nourriture.

Au niveau de la bouche se trouvent deux tuyaux, un pour l'eau, l'autre pour la nourriture liquide. Chaque tuyau est relié à une sorte de canette pressurisée, située la plupart du temps sous le blindage, au niveau de l'abdomen, et facilement interchangeable. Chaque canette fournit pour une journée de nourriture.

Le circuit d'air est généralement situé dans le dos, dans un compartiment blindé. L'air est totalement recyclé, et une bombonne fournit en cas d'urgence pour 2 heures d'air. Une couche interne à la combinaison fait circuler l'air sur tout le corps, récupérant la vapeur et une partie de la sueur générées par celui-ci. Mais ceci est insuffisant à entretenir une hygiène correcte, aussi les soldats sortent-ils très sales de leur phase d'engagement.

La combinaison interne comporte des fronces protectrices étanches (si !) qui forment une sorte de couche-culotte isolée du reste du corps. Les déchets organiques du corps qui s'y collectent y sont aspirées dans une pochette en silicate située dans le dos au niveau des reins, qui sera changée manuellement lors d'une phase de repos.

Les phases de changement de canettes, bombonnes et sacs à déchets prennent du temps (compter 2 minutes par élément) et offrent des failles dans le blindage, aussi l'occupant doit-il mener ces opérations lorsqu'il se trouve en sécurité.

L'énergie d'un exosquelette est fournie par un générateur

Dormir dans un exosquelette

La gangue pneumatique dans laquelle se trouve l'occupant peut faire office de matelas lors des phases de sommeil ; l'exosquelette est alors ramené dans une station plus horizontale, tout en restant capable de se remettre très rapidement en position de combat.

Le sommeil dans un exosquelette est malcommode, car lors du mode "sommeil" les mouvements de l'occupant de sont plus transmis à la machine (imaginez les dégâts d'un dormeur de 380 kilos d'une FOR de 30 ... !) ; ceux qui n'y sont pas habités souffrent au bout de deux nuits du "syndrôme du sarcophage", une forme assez spéciale de claustrophobie.