Armement : Exosquelettes

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Motorisation : gangue et contrôle de mouvement

L'exosquelette complet pèse dans les 300 kilos à 1g, ce qui rend une motorisation inévitable. Les mouvements de l'exosquelette sont guidés par les mouvements de l'opérateur (dans le cas contraire, celui-ci serait rapidement blessé).

Dès que l'occupant est installé à bord, une gangue pneumatique l'enserre doucement, et collecte dès lors les mouvements les plus infimes de l'opérateur pour les imprimer à l'exosquelette via le contrôle de mouvement.

Cette gangue communique également des signaux retour à l'opérateur. Ainsi, lorsque le pied droite de l'exosquelette tape dans un mur en béton, la gangue exerce une pression calculée sur le pied droit de l'opérateur qui, avec l'habitude, interprète l'information. Ainsi, l'opérateur acquiert une bonne sensation de son environnement et, partant, évite d'endommager inutilement son exosquelette.

Le contrôle de mouvement permet à l'exosquelette d'imprimer les mouvements précis de l'opéateur humain à des membres beaucoup plus lourds, sans générer d'effets secondaires indésirables, comme par exemple celui de se faire emporter par l'inertie de la masse que l'on bouge.

L'exosquelette bouge à la même vitesse que son occupant, mais pas plus vite, pour ne pas blesser ce dernier. De plus, la rapidité d'un humain est actuellement proche du maximum que peuvent atteindre ces machines.

Motorisation : membres creux et muscles pneumatiques

Les animaux à exosquelettes (insectes, homards) sont dépourvus d'os intérieurs, ce qui leur permet une structure musculaire interne. Dans le cas de l'armure exosquelettique, on se trouve confronté au problème qu'il faut respecter les articulations d'un occupant plus petit et endosquelettique.

C'est pourquoi le recours au servomoteur est le plus souvent impossible, on préfère utiliser des muscles pneumatiques, situés dans le prolongement du membre de l'exosquelette. Le circuit pneumatique des exosquelettes est complexe, comparable au système sanguin humain, et parcourt l'intérieur des membres tubulaires de l'exosquelette en convergeant vers le dos de l'exosquelette, où se trouve le module pneumatique, véritable coeur de l'exosquelette.

Initialement, ces muscles ont été conçus pour le déplacement de l'exosquelette, et non pour lui conférer une force surhumaine. Néanmoins, un surplus de force s'est vite révélé avantageux dans le cadre des opérations militaires, que ce soit pour transporter et opérer des armes lourdes ou du matériel, défoncer des portes et des obstacles, traîner un exosquelette endommagé etc.

Les exosquelettes de seconde génération, construits après 2147, sont donc surmotorisés, permettant aux exosquelettes une surpuissance ponctuelle très gloutonne en énérgie. (FOR = 30)

Contrôle de tir

L'exosquelette étant motorisé, il permet une stabilté de tir supérieure à celle d'un humain ; c'est pourquoi un contrôle de tir a été couplé au contrôle de mouvement.

Pour l'utiliser, l'occupant désigne sa cible au moyen d'un faisceau laser invisible à l'oeil nu. Le contrôle de tir va alors guider l'ensemble de l'exosquelette pour que l'arme suive toujours cette cible et recoive un appui optimal lorsque le coup de feu partira. Dans ce cas précis, l'occupant se laisse manoeuvrer par son exosquelette, et doit relâcher tous ses muscles pour ne pas interferer avec elle : l'utilisation du contrôle de tir requiert donc un certain entraînement au préalable.

Le mouvement opéré par le contrôle de tir est interrompu par un ordre de l'occupant ou, si celui-ci a donné une consigne spéciale, dès le coup de feu.

Le contrôle de tir permet donc à un soldat un peu entraîné à la pratique de l'exosquelette de devenir un tireur d'élite ou de gérer rapidement des cibles multiples.