Corporations et populations

   

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  Corporations et populations

 

 

 

 

Les corporations sont peu appréciées par les populations, ainsi que par les militaires vétérans de la PGS. La collaboration d’un responsable politique avec des corporations est extrêmement mal vue, dans la mesure où la peur est très grande de voir des ressources communautaires y partir sans contrepartie.

La structure très complexe de l’économie ne contribue pas à la tolérance des populations ; généralement, lorsqu’un individu devient membre d’une corporation, il est rejeté par son entourage, parce qu’il se situe en dehors du quotidien communautaire de la colonie.

Il existe dans l’inconscient collectif des populations une peur profonde de l’esclavage pratiqué au lendemain de la troisième guerre mondiale par les ancêtres des corporations.

Il est mal vu que ce soit une corporation qui prenne en charge l’éducation, la formation et la recherche. L’éducation et la culture sont donc des préoccupations majeures des parents et des organisations religieuses, qui y consacrent tous deux beaucoup de ressources. Cette atmosphère contraignante rebute nombre de jeunes, qui sont alors d’autant plus attirés par le marketing scolaire de la corporation De Benedetti.

Toute formation poussée, niveau maîtrise et supérieur est payante. Si l’étudiant n’a pas les moyens de suivre cette formation, il peut demander une bourse auprès d’une commission locale ou coloniale, qui décide si ces études peuvent servir la communauté. Devant le côté "terre-à-terre" des compétences utiles à la communauté, nombre d’étudiants doués préfèrent signer un contrat avec la corporation de Benedetti, qui prend alors en charge les coûts de formation contre l’engagement par l’élève de travailler un certain temps ou definitivement pour une Corporation donnée.

 

Illustrations de Ralph Mc Quarrie, pour Battlestar Galactica