Société et liberté d'expression

   

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Quelques traits sont communs à l'ensemble des communautés humaines réparties de l'espace.

En premier lieu, au cours de l'évacuation de la Terre, ce n'est ni le courage ni le mérite, ni encore le charisme ou la beauté qui ont aidé les survivants, mais leur volonté et leur capacité à survivre. C'est pourquoi les survivants font peu de cas d'une certaine idée de la grandeur humaine et se révèlent bien plus opportunistes et pragmatiques que les gens du XXeme siècle.

Une société oppressante

Du fait de la faible gravité et de la présence de l'espace, l'homme a une tendance à se retrouver en société, bien plus que sur la Terre. Les sociétés sont donc très structurées et hiérarchisées. L'idée d'évasion est d'ailleurs assez peu répandue, car l'on ne survit que très difficilement seul dans l'espace. Les mineurs indépendants de la ceinture d'astéroïdes deviennent d'ailleurs souvent fous.

Ceci est moins vrai pour les grands centre de population comme les communautés de Titan et de Métropolis : l'environnement humain y est particulièrement contraignant, du fait de la densité de population, et ces systèmes sont terraformés, ce qui permet de se retirer à la "campagne". Il existe sur les planètes terraformées des ermites et des fermiers isolés.

La répartition des rôles entre les sexes est comparable à celle des années cinquante : il existe un stéréotype assez fort de la "femme au foyer" et de l'"homme-travailleur". La plupart des postes sont néanmoins ouverts aux femmes, si elles désirent y accéder ; c'est le cas de rares personnes, qui subissent d'ailleurs de facto un status de paria, et ont des raisons psychologiques réelles qui les y ont poussées.

Liberté d'expression

La culture de masse (cinéma, télévision, journaux informatiques etc.) reproduit ce schéma social, en montrant nombre de situations "viriles " (films de guerre, d'aventure) et "sentimentales" (histoires d'amour à l'eau de rose, télénovelas, feuilletons sentimentaux à rebondissement etc.)

La censure des informations est courante, mais une censure culturelle n'a pas lieu. Les films sur l'homosexualité ou d'autres tendances ne sont pas produits parce que personne ne voudrait avouer qu'il les regarde (la projection des films est publique, peu de postes de television existent). Néanmoins, il existe une grande liberté de ton sur les réseaux informatiques locaux, et ceci aide la police des moeurs à ficher les tendances de certains individus.

La liberté d'opinion est relativement respectée, mais quiconque attaque le gouvernement en dehors des structures légales comme le parlement ou les tribunes officielles risque, s'il représente réellement un danger, de se retrouver arrêté pour "atteinte à la sûreté de l'Etat".