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Les
robots, encore incapables de combattre 
Un
robot est régi par un programme intégré à
lui, une intelligence artificielle rudimentaire. Il prend donc ses décisions
en fonction de sa programmation, à partir des informations qu'il
a pu collecter de son environnement.
Un
robot est une aide précieuse lorsqu'il s'agit de tâches bien
définies, comme dans la production ou lors des activités
ménagères, mais est incapable de mener un combat , car la
masse et la complexité des informations à intégrer
est trop importante pour lui et ses capacités intellectuelles trop
lentes.
A
ces problèmes techniques s'ajoutent des considérations pratiques
: une programmation de combat serait trop prévisible façe
à un adversaire humain, qui serait à même d'exploiter
cette faille.
Des
efforts sont menés par la plupart des industries militaires pour
surmonter chacun de ces problèmes ; ce n'est qu'une question de
temps avant que la recherche technologique ne donne le jour à des
robots de combat. En attendant, on laisse croire à la population
que l'absence de robots de combats est liée au respect des lois
d'Asimov, lois présentes dans tout robot civil.
Il
existe néanmoins chez les cybernéticiens un consensus assez
répandu sur le bien-fondé de ces lois, car, l'homme étant
la source de l'immense majorité des problèmes que les robots
doivent résoudre, ceux-ci pourraient fort logiquement résoudre
le problème en éliminant celui qui l'a crée...
Lorsque
le robot devient drone de combat 
Un
drone est une machine activée à distance par l'homme, comme
une voiture téléguidée.
Une
vaste gamme d'engins de combats téléguidés est à
disposition des forces armées, mais tous les robots civils peuvent
également être utilisés comme drones. Pour ce faire,
on désactive l'intelligence artificielle du robot, en gardant ses
sous-routines qui dirigent ses membres et son équipement. Un robot
civil devient alors un drone, mû à distance par un opérateur
et capable de tuer, ou d'agir de manière appropriée au combat,
dans les seules limitations de l'imagination humaine.
Avantages
Le
robot A-1 est anthropomorphe, il peut donc utiliser les armes concues
pour des opérateurs humains. C'est le premier usage des drones
lors d'un combat : être un substitut de soldat. Les avantages sont
multiples : on peut multiplier la puissance de feu d'une troupe en utilisant
des drones, et un drone endommagé ne porte aucun préjudice
à son opérateur à dstance, qui au contraire en tire
des enseignements. Les drones sont donc idéaux pour des actions
suicidaires (rompre un front, transporter une bombe).
Les
drones de A-1 peuvent en outre être postés dans des endroits
stratégiques sans avoir à être ravitaillés,
voire dans des endroits impropres à un séjour prolongé
(radioactivité, radiations solaires, vide spatial) ou difficilement
praticables (conduits d'aérations, poutres de dôme atmosphérique).
Le robot, capable
de rester parfaitement immobile jusqu'à activation, peut constituer
un élément de surprise durant un combat. Si un terrain de
combat hébérge plusieurs robot, ils peuvent être engagés
dans des actions de diversion et fournir plusieurs aides précieuses
(activer un interrupteur, fermer un sas) et peuvent enfin être sacrifiés
(ouverture d'une brèche dans une enceinte pressurisée etc.)
Le dernier avantage
de l'utilisation de robots comme drones de combats consiste en la réactivation
de l'intelligence artificielle, qui permet au robot de rentrer à
la base, de se réparer tout seul ou d'aider d'autres robots à
le faire, pendant que le téléguideur dirige un autre drone.
Cet ultime avantage est la raison pour laquelle les drones militaires
ont été dotés d'une intelligence artificielle.
Inconvénients
L'utilisation de drones
de combats, qu'ils soient issus de robots civils ou expressément
conçus à cette fin, a également ses inconvénients.
Des relais de communication
doivent être établis entre le centre de téléguidage
et les drones, lorsque l'infrastructure de communication civile a été
rendue inutilisable. Qu'un seul de ces relais soit détruit et toute
la chaîne de transmission devient inutile. Selon la programmation
des robots, ceux-ci peuvent alors redevenir autonomes (et gêner
la suite des combats) ou bien devenir inertes (au risque de perdre leur
équilibre).
S'il existe des militaires
opérateurs de drones, des civils ont été mis à
contribution lors de la défense des colonies pour manoeuvrer les
robots civils dans les combats. Dans ce cas, on utilisait régulièrement
des adoslescents et des pré-adolescents, bénéficiant
de reflexes vifs et d'une bonne faculté d'apprentissage, mais manquant
de discipline et de formation militaire et préjugeant de leur pouvoir.
Les drones deviennent alors un risque pour les combattants qu'ils sont
sensés soutenir.
Même hors des
cas de guerre, les robots civils posent des problèmes de sécurité.
Quelques (très rares) assassinats ont pu être perpetrés
par la pègre Hi-Tech au moyen de robots détournés
en drones. En effet, seul quelques officiers possèdent le code-clé
permettant de désactiver les robots civils pour en faire des drones,
mais si l'on change certains éléments du robot, ce code
n'a plus d'effet (comme si l'on changeait le disque dur du robot, en somme).
Il existe en outre
certains robots d'intervention civils qui peuvent facilement être
convertis en drones, mais ils appartiennent généralement
à des corps bien spéciaux (secours spatiaux, pompiers, constructions
navales etc.), et en portent les couleurs.
Enfin, certains mouvements
terroristes ont parfois essayé d'introduire des virus "Anti-Asimov"
dans le réseau de contrôle robotique de colonies pour créer
des incidents via la désactivation des lois de sécurité.
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