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Péage

En ce qui concerne la circulation des marchandises, il faut s'acquitter d’un droit de péage à l’importation, payable sous forme d’une partie de la cargaison.

Il existe un droit d’entrée occulte sur les marchés, dont les modalités sont très variables : reconnaissance de dette, partie de la marchandise, dates fixées pour la vente, etc.

Chaque personne citoyenne d’un système organisé a un Emetteur Individuel de Dossier implanté à la place du dernier disque cervical, ce qui rend toute tentative de fraude très risquée.

La circulation et le séjour des personnes sont réglés par un système de visas ; la corruption des douaniers est notoire dans certains systèmes, ce qui permet d’entrer dans une cité sans visa. Par contre, ne pas être enregistré dans une cité est très dangereux : prison immédiate pour deux ans. Il existe des maîtres-chanteurs spécialisés dans les sans-visas : une fois pris, il est difficile (impossible) de se dégager de leur emprise.

Toute arme peut être introduite dans un système comme marchandise. Elle reçoit à cet effet un sceau-bouchon d’entrave. Toute utilisation de cette arme se traduit par une inculpation pour destruction de scellé et fausses déclarations à la douane.

Voyage et culture

Après une courte période de l'histoire terrestre où des moyens de transports planétaires très rapide avaient banalisé le voyage, celui-ci est redevenu un événement pour la civilisation du système solaire.

En contraste avec une époque où tout point du monde connu pouvait être atteint en 24 heures, la période spatiale renoue avec la tradition des voyages durant des mois et des années.

Même sur les trajets courts à l'intérieur du premier disque solaire ou d'un système planétaire, le coût du trajet fait que le voyageur reste longtemps à sa destination pour rentabiliser son déplacement. Le voyageur connaît donc, en plus du dépaysement, une longue période d'absence de sa colonie d'origine ; à son retour, le voyageur est déphasé avec sa culture d'origine, et a acquis un esprit critique plus ou moins développé. Cela fait des voyageurs des érudits en puissance.

A cela il faut ajouter que lors de trajets plus longs, le voyageur a tout le loisir et la concentration nécessaire pour se cultiver et acquérir de nouvelles compétences. Le voyage est donc aussi une période de progrès intellectuel hors de la colonie pour le voyageur.

A ce titre, les voyageurs sont souvent des voyageurs professionnels (Voyageurs), profitant de leurs expériences, de leur culture accrue et de leur esprit critique pour jouer le rôle d'experts auprès des Corporations et des gouvernements. Leurs voyages sont alors subventionnés, et ont un objectif plus ou moins bien défini.

Les Voyageurs sont généralement bien vus dans les colonies, et sont souvent invités à raconter leurs expériences, plus ou moins romancées selon les circonstances, lors de fêtes ou d'occasions spéciales.