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Armement : Exosquelettes Blindage |
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L'exosquelette offre une protection appréciable à l'occupant, le rendant invulnérable aux armes à feu classiques. Par contre, en plus du laser et des armes spécifiquement concues contre lui, l'exosquelette doit craindre les armes lourdes (20mm, armes antichar, grenades). Les parties exposées de l'exosquelette ont un blindage d'au moins 7mm d'alliage acier-titane, les autres parties peuvent parfois en comporter moins, de l'ordre de 5mm. (Facteur de blindage minimum : 15) Les articulations complexes (cou, épaules, poignets, chevilles) comportent des plaques de blindage articulées, doublées en-dessous d'une membrane de silicate particulièrement résistante. Une lunette très large de plexiglas blindé permet à l'opérateur de profiter de l'ensemble de son champ de vision. Si l'exosquelette se fait percer et commence à perdre l'air qu'il contient, son occupant ou un de ses camarades peut rapidement colmater la brèche. Il peut à cette fin utiliser un patch, sorte de pansement étanche, ou bien une mousse coagulante si la brèche est assez grande. Ces "rustines" ne peuvent en aucun cas remplacer le blindage, et sont assez fragiles dans le combat. La grande majorité des exosquelettes sont accessibles par le dos, par l'ouverture d'un panneau sur lequel sont attachés la plupart des modules nécessaire à son fonctionnement. Il est possible d'entrer seul dans l'exosquelette et de le refermer par soi-même (au moyen de petits câbles), mais il est bien plus commode et rapide de se faire aider, ne serait-ce que par un robot. Lorsque le système énérgétique ou le module pneumatique sont endommagés, l'exosquelette peut se retrouver partiellement ou complètement immobilisé. Dans ce cas, la gangue pneumatique se relâche, permettant à l'opérateur d'atteindre, avec les coudes et les genoux, des mécanismes "manuels" d'ouverture de l'exosquelette. Le panneau dorsal s'ouvre alors en tirant partie d'une réserve d'énergie pneumatique, suffisante pour relever ou faire basculer un exosquelette éventuellement échoué sur le dos. L'exosquelette, du fait de son poids, représente un certain danger pour l'occupant dès lors qu'il est partiellement ou totalement désactivé : imaginez que les muscles de votre bras doivent soudain supporter 50 kilos de métal et une arme à bout de bras ! Le danger est surtout pour les muscles et les tendons, car il n'y a structurellement aucune chance que l'occupant soit écrasé par son exosquelette. Une fois l'occupant sorti de son exosquelette, il peut démonter le module respiratoire et l'emporter avec lui sur son dos. Tous les membres de l'exosquelette sont coulissants, pour permettre un ajustement parfait à son occupant. La procédure d'ajustement se découpe en deux phases distinctes. La première est le scan du corps de l'occupant, effectué par laser ; les soldats se font généralement scanner durant une séance d'une demi-heure où l'on mesure, outre leurs dimensions, la souplesse de leurs muscles et de leurs articulations. Une fois ces données récoltées, on pourra faire adapter n'importe quel exosquelette spécifique à sa race (0,6g ou 1g) à ses mesures. Cette démarche prend une dizaine de minutes et nécessite un appareil spécial et robotisé, qui va desserer, ajuster et resserer chaque membre de l'exosquelette, jusqu'aux doigts des mains. Il est très déconseillé de prendre l'exosquelette d'un autre, même si les différences apparaissent minimes : il y a de fortes chances pour que le contrôle de mouvement mésinterprète les informations et blesse involontairement l'occupant par des mouvements inappropriés. |