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Historique

En 2144, après les premières batailles navales, de la Guerre Solaire, on se rendit compte qu'à côté de bâtiments de guerre complexes et puissants, il fallait aussi de nombreux petits appareils pour remplir une foule de missions, comme récupérer des hommes à la dérive, effectuer des réparations ponctuelles, transborder du personnel etc.

Or la construction des bâtiments de guerre monopolisait toutes les ressources industrielles de niveau 1 et 2 des colonies, ainsi que la plupart des matériaux. Pour produire ces petits appareils, il n'y avait plus que des matériaux de base (acier, verre, cuivre) et l'industrie de niveau 0 (construction de la colonie) de disponible.

De ces contraintes, est né un appareil extrêmement rudimentaire, le Sfax, dont la technologie n'aurait pas détonné dans les premiers engins de la conquête spatiale telles que les capsules Appolo ou Soyouz. "Un habitacle, deux moteurs, et plein de problèmes" disent de lui tous ceux qui l'ont pratiqué.

Remorqueur, réparation, sauvetage, navette

Systèmes

Les commandes du vaisseau et l'essentiel de ses circuits sont analogiques ou mécaniques. L'éléctronique est réduite à la portion congrue, très faiblement informatisée : le seul véritable élément informatique est un banal liseur. Cette simplicité extrême immunise toutefois le Sfax contre les attaques informatiques, et également contre les radiations solaires.

Toujours pour raisons de pénurie de matériaux et de faible coût de production, il n'y a quasiment aucun système redondant sur le Sfax. Ses équipages sont en permanence revêtus de leurs VacSuits, la boîte à outils à portée de main.

Le vaisseau est construit en verre spatial et en acier non traité ; ce dernier vieillit mal et se corrode facilement, mais l'épaisseur des parois est telle que les problèmes n'apparaissent qu'au bout d'une vingtaine d'années. Pour les marins, le Sfax a une image de tank rouillé qui poursuit imperturbablement sa route, faisant fi des orages solaires et des poussières cosmiques.

La radio du Sfax est rudimentaire, digne des modèles civils bas de gamme, tout à fait impropre aux communications militaires. Lorsque le Sfax doit travailler avec des bâtiments de guerre, il utilise un périscope pour lire les instructions qui s'affichent sur des écrans lumineux situés sur leurs flancs, évitant ainsi de recourir à des transmissions hetziennes qui pourraient trahir la position voire l'identité des bâtiments.

Le Sfax est doté de deux radars de navigation, un à l'avant, l'autre à l'arrière, mais est dépourvu de radar de proximité, un paradoxe de plus pour un des vaisseaux qui effectuent le plus de manoeuvres d'appproche.

Le pilotage de proximité se fait à vue, à partir du poste de pilotage.Il y a deux postes de pilotage, un à l'avant (pour la phase d'accélération et le vol à vitesse de croisière), l'autre à l'arrière (pour la phase de freinage). D'après les concepteurs, construire un second poste de pilotage ne représente que 10% du coût de l'installation d'un radar de proximité.

Moteurs

A l'époque où le Sfax fut conçu, le moteur atomique était considéré comme obsolète : trop volumineux et trop glouton en énérgie par rapport au moteur ionique ; on n'avait plus investi dans ce champ de recherche depuis des années.

Pourtant, le Sfax ne pouvait avoir de moteurs ioniques, dont la production parvenait à peine à couvrir les besoins militaires. On se résigna donc à concevoir un nouveau moteur atomique pour lui.

Les vieux ingénieurs rappelés pour l'occasion, tirant le plein parti des avancées technologiques, rendirent ses lettres de noblesse à la propulsion atomique, en conçevant le Djinn, un moteur d'une taille très réduite, capable de fonctionner comme moteur ou comme générateur.

Avec quatre Djinn, un Sfax dispose de deux moteurs et de deux générateurs, ce qui constitue un système redondant dont sont dépourvus les appareils plus modernes. De plus, le Djinn est économique à l'achat, d'une maintenance simple et à peine plus glouton en énergie que des moteurs ioniques de puissance équivalente. En dehors des Sfax, ce moteur est encore largement utilisé de par le système solaire, principalement pour remotoriser des appareils en milieu de vie.