L'économie parallèle

   

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Les hobbies

Dans l'économie coloniale, les structures sociales sont plus ou moins fixées, la progression sociale se fait surtout par l'instruction, le mérite et les qualités personnelles. De ce fait, l'accumulation de capital est rarement l'objectif des colons, qui gèrent leur Capital-Travail de manière plus personnalisée.

Une fois l'épargne physique constituée, le surplus disponible après acquittement des dépenses courantes (en moyenne 10% du salaire) est affecté à une occupation individuelle, hobbies ou violon d'Ingres.

Le spectre des hobbies est très vaste, et peut parfois mobiliser des ressources importantes et des savoirs-faire pointus (exemple : le modélisme spatial). L'engagement associatif est également très répandu, pour toutes sortes d'associtations (groupes de musique, philanthropie, associations de quartier etc.)

L'artisanat

L'artisanat est une forme spéciale d'occupation privée, car elle apporte une valeur ajoutée en dehors du système productif de la colonie. La frontière entre un hobby "divertissant" et une activité artisanale est floue, aussi les colonies spatiales sont-elles assez permissives sur ce point, en dehors bien sûr de situations relevant du droit commun (travail forcé, vente forcée, travail des enfants, nuisances etc.).

Il n'est pas vraiment possible de s'enrichir significativement par l'artisanat, mais les retombées peuvent dépasser le cadre financier (renommée, professionalisation du hobby, savoir-faire etc.).

L'artisanat permet la réalisation d'objets personnalisés, qui contrastent avec les productions de masse de l'industrie et du commerce solaire. Ceci, en plus du coût de fabrication élevé, rend les produits artisanaux assez chers.

Il est possible de convertir les réalisations artisanales en Capital-Travail, via le centre d'échange du quartier, fonctionnant sur le principe du mont de piété. Toutefois, comme il s'agit de productions non standard, leur valeur peut varier du tout au tout - l'agent d'échange est seul juge en la matière.

C'est pourquoi la grande majorité des produits artisanaux sont réalisés sur commande, et payés en nature. Les commandes font la plupart du temps l'objet d'un contrat informel, effectué devant un terminal et enregistré sous forme de fichier vidéo. Mais si l'on doit recourir au tribunal, ce dernier peut déterminer la valeur ajoutée apportée par l'artisan et transmettre l'information au fisc ; le recours au tribunal peut donc être à double tranchant.

Les activités clandestines

Pour la pègre, il est essentiel de contourner le système du Capital-Travail pour rémunerer ses activités illégales. Un circuit spécial permet de financer les transactions formalisées, comme la prostitution ou la vente de narcotiques :

  1. La pègre, par l'intermédiaire d'un marchand spatial, vend à la colonie des articles spécifiques, standardisés, non courants et à la diffusion localisée, comme par exemple des sprinklers en laiton.
  2. Ces sprinklers sont placés dans des points de vente spécialisés, avec une valeur déterminée en Capital-Travail.
  3. Le client d'une prostituée, selon la prestation qu'il désire obtenir, se fait indiquer la référence exacte de l'objet dont la valeur correspond au prix de la prestation, par exemple un sprinkler en laiton.
  4. Le client va au point de vente spécialisé acheter le sprinkler en question, avec son Capital-Travail.
  5. Le client remunère la prostituée pour les prestations rendues au moyen du sprinkler.
  6. La prostituée échange le sprinkler à son souteneur contre une contrepartie physique, correspondant à deux tiers de sa valeur
  7. Le souteneur va remettre le sprinkler au criminel qui gère le stock ou bien directement au marchand complice. L'échange de valeur peut se faire de multiples façons, selon l'organisation interne au gang.
  8. Une fois que le stock de sprinklers est suffisant, il est de nouveau revendu à la colonie (Cf. étape 1)