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Bataillon |
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| Bataillon |
Cette structure est la plus grande employée pour des opérations extérieures à la colonie. Elle coordonne, plus qu'elle ne dirige, les quatre compagnies qui la composent, et représente surtout les moyens stratégiques et logistiques mis à disposition des compagnies.
Structure
En dehors des quatre compagnies qu'elle encadre, le bataillon se résume à une compagnie de bataillon, composée d'un escadron de commandement, d'un peloton logistique, un escadron médical et un escadron de protection. Le bataillon regroupe donc un millier de peronnes, ce qui représente un dixième des forces d'une colonie de 2 millions de personnes.
La compagnie de bataillon est stationnée dans un bâtiment en retrait des lignes sur surface et dans un navire de guerre type frégate ou corvette en cas d'intervention stratégique. Son autonomie matérielle est de deux mois, assez pour venir à bout d'un conflit d'importance limitée.
Du point de vue décisionnel, le bataillon dépend souvent d'autorités supérieures, militaires ou politiques, désireuses d'influer sur le combat ou ses objectifs. Cette structure tampon porte donc un rôle décisionnel limité ; la direction du bataillon se fait concrètement par un débat entre les quatre capitaines et le colonel de bataillon, où ce dernier possède un rôle directeur.
Composantes
Lorsque l'action le permet, en début ou en fin d'engagement, le colonel coordonne la mise en place de ses unités et le soutien tactique. Une fois le conflit engagé, le colonel suit la situation, dirige le soutien tactique et gère l'approvisionnement. Son rôle est discret mais néanmoins essentiel : il a un recul suffisant pour informer les capitaines des évolutions profondes de la situation. Il mène en outre tout le travail pénible et obscur mais vital de l'approvisionnement et de l'entretien.
Ce poste est systématiquement occupé par un ancien capitaine, et représente en fait pour ce dernier une véritable récompense. Néanmoins, la distance du combat exaspère la plupart des plus doués, et ce sont généralement les moins combatifs ou les plus disciplinés que l'on retrouve à cette fonction.
L'état-major est dirigée par une escouade de bataillon, une escouade de transmission, une escouade informatique et une escouade de services.
- La centrale de commandement, est composée du colonel, de son aide de camp (généralement un adjudant), de quatre capitaines de liaison (appelés "Second Shadow Captains"), de deux lieutenants-colonels de renseignement, deux capitaines de l'action spéciale et parfois d'un officier politique ou représentant du gouvernement.
- L'escouade de transmission a est composée d'un adjudant de transmission, de huit opérateurs et d'un technicien. Sa fonction est de maintenir les communications, notamment les communications cryptées.
- L'escouade informatique est composée d'un adjudant, de trois opérateurs, de trois programmateurs et de trois techniciens. Cette unité veille à maintenir le réseau informatique entre l'arrière et le front en état de marche et à aider les soldats dans l'usage du matériel avancé.
- L'escouade de services est rattachée à l'état-major et se charge des tâches subalternes comme le secrétariat et le service.
L'escadron de protection est un escadron standard, souvent employé comme réserve. Le peloton médical comprend 3 médecins généralistes, 6 chirurgiens, 4 manipulateurs de robots médicaux, deux pharmaciens, deux anesthésistes et 25 infirmiers polyvalents. Le peloton logistique comprend 3 planificateurs, 6 pilotes et copilotes, 12 chargeurs, 5 mécaniciens, 3 magasiniers, un intendant et une escouade de protection.
Comme nous pouvons le constater, il existe une réserve importante à l'échelle du bataillon, ce qui permet de renforcer ou de remplacer les compagnies les plus exposées.