La compagnie est l'unité la plus autonome des armées coloniales ; elle est la première unité à recevoir une mission complète à remplir, comme tenir un quartier, un bâtiment principal ou investir une station radar.

Structure

La compagnie se compose de trois escadrons standard, d'un escadron de choc, dotée d'équipements d'assaut (véhicules, missiles, roquettes, artillerie ou autres) et d'une escouade de compagnie, comportant un capitaine, quatre majors, un technicien radio, un médecin et trois hommes de troupes. Une compagnie est donc composée de 170 personnes en moyenne.

Un transporteur spatial, de type Stavrodyne (voire "Flottes Stellaires") est généralement mis à la disposition d'une compagnie en cas d'intervention stratégique. En outre, une compagnie est dotée de deux drônes destinés à l'observation et occasionellement au transport des blessés.

L'autonomie d'une compagnie du point de vue matériel atteint trois semaines de combat. Son autonomie décisionnelle est la meilleure de toutes les unités coloniales. Le capitaine a une grande latitude pour mener ses opérations.

La compagnie est la première unité à être nommément dotée d'un PC (Poste de Commandement). Celui-ci est couramment mobile, monté à bord d'un VBL (Véhicule Blindé Léger). Ce PC est équipé d'une antenne de communication satellite et d'une station fixe informatique, permettant de gérer le réseau d'information composé des caméras fixes, embarquées et automobiles, des radars, capteurs et satellites et autres sources.

Un PC de compagnie, dans un cadre de guerre urbaine

Composantes

Les trois hommes de troupe sont généralement des conscrits en formation d'officier, la sécurité du PC étant généralement assurée par une escouade prélevée sur un escadron. Les élèves officiers sont en effet précieux au PC car gérant les affaires courantes comme l'approvisionnement, laissant plus de liberté au capitaine et son équipe pour comprendre et innover.

Le médecin prépare les blessés graves pour le voyage aéroporté, et remet les autres en forme pour le combat ou autre usage si incapacitation. Il s'occupe également de diverses tâches annexes comme l'autopsie préliminaire des cadavres, si un nouveau type d'arme est employé, et le prélèvement des organes pour transplantation si les conditions matérielles le permettent.

Le technicien radio s'occupe de la maintenance des équipements de communication, sans lesquels la compagnie est condamnée, et plus généralement de la maintenance des éléments électroniques.

Chaque major de compagnie a une spécialisation permettant à la compagnie d'être autonome et réactive rapidement. Les spécialisations généralement répandues sont : cryptage et décryptage, analyse tactique, logistique, interprétariat/connaissance de l'ennemi et de l'environnement, renseignement et enfin actions spéciales : propagande, désinformation etc.

Le capitaine a la tâche la plus délicate, qui est de mener à la victoire. Son travail est réellement créatif, dans la mesure où il joue souvent un jeu avec le capitaine ennemi.

Le capitaine a une influence capitale sur l'ensemble de la compagnie ; l'importance de ce rôle fait qu'un capitaine de réserve suit souvent les opérations à distance afin de pouvoir remplacer immédiatement le capitaine opérationnel en cas de défaillance. Ce "Shadow Captain" est inconnu du capitaine opérationnel et se trouve souvent parmi les élèves officiers, notamment dans les missions expéditionnaires. Son activation est déclenchée sur ordre du colonel de bataillon.

Le poste de capitaine est à très haut risque, puisque toute l'opération est sous sa responsabilité ; il n'est pas rare de voir des capitaines dénoncés comme particulièrement sanguinaires ou malhabiles se faire punir au retour par les familles des subordonnés, surtout des décédés, et ce parfois jusqu'à la mort.