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Pensez que selon le monde d'où ils viennent, les belligérants peuvent avoir de grandes différences physiques, ce qui empêche par exemple de pouvoir prendre les exosquelettes des ennemis. Ceci a aussi son influence sur le combat au corps à corps.

Puisqu'une escouade opère rarement seule, les PJ seront la plupart directement confrontés à un escadron, s'ils représentent la seule menace du secteur.

Pensez qu'un soldat passe la plupart de son temps à se protéger, à changer se place et à couvrir ses camarades, et que le temps effectivement consacré à combattre l'ennemi est bien plus faible que ne le montrent les films et romans de guerre. Trois morts ennemies par soldat est un résultat excellent pour la journée d'une escouade.

Généralement les pertes sont égales de part et d'autres ; une proportion de 20% de pertes amies pour 35% de pertes ennemies est considérable. Sauf ordre expresse, une unité se retire généralement du combat lorsque ses pertes sont supérieures à celles de l'ennemi et atteignent le tiers de l'effectif initial.

Pensez également que les blessés occupent une large attention de la part des combattants. Il est très pénible pour un soldat de voir un camarade blessé exposé au feu. Le secours apporté à un blessé prend du temps et de l'énergie.

La peur que chacun ressent lors du combat rapproche les hommes entre eux, surtout dans l'espace ou la solitude du soldat au milieu du combat est immense. Il ne faut pas s'imaginer que les meilleurs soldats sont ceux qui n'éprouvent rien et qui sont obsédés par le combat : une personne pareille ne voudrait pas se retrouver avec des gens comme lui, car il sait qu'en cas de péril il serait condamné.

Ne pardonnez pas à vos joueurs toute bravoure inutile et toute mauvaise protection ; ce serait leur donner une dangereuse confiance en soi, qui ne pourra que leur nuire à l'avenir. Ils doivent comprendre qu'il est extrêmement dangereux pour un PJ conscrit d'être confronté à des soldats entraînés et coordonnés.

La mort d'un combattant est toujours explicable, à vous d'être de bonne foi.

La victoire du combat est d'abord de rester vivant, et ceci devrait être la préoccupation première des PJ ; une telle approche devrait souder le joueur à son PJ et contribuer à doter ce dernier d'une approche plus "sentimentale" des choses.

Gérez bien l'ennemi : c'est une tâche difficile pour une seule personne, mais payante. Prenez le temps de décider de l'action ennemie ; si vous avez l'expérience des wargames, vous savez que la gestion d'un combat est quasiment un jeu à part. Informez vos joueurs que cette partie du jeu peut prendre du temps, et dites-vous que votre scénario attendra.