Le soldat d'un système avec une technologie standard est équipé de :

2 - Escouade

L'escouade est la composante de base des forces armées coloniales.

Structure

L'escouade compte généralement dix hommes : huit hommes de troupe dont un sergent, un adjudant et un technicien polyvalent.

C'est un élément unitaire, qui a à lui tout seul une efficacité très limité. Elles ont une autonomie opérationnelle d'une journée, voire deux pour les forces spéciales.

Toute escouade dépend d'un peloton, sans lequel elle n'a aucune efficacité.

L'équipement attribué à un peloton peut comporter au choix :

Composantes

Le technicien se charge de l'assistance mécanique et sanitaire aux hommes de troupe durant le combat. En effet, il est habituel que les armures exosquelettiques soient percées, bloquées ou tombent en panne durant le combat ; les combattants n'ont pas les moyens d'assister leurs camarades de manière utile : il leur faudrait pour cela lâcher leur arme et s'équiper d'outils, et souvent quitter une position couverte.

Un technicien, non-combattant, est alors nécessaire pour intervenir avec promptitude et efficacité. Ses interventions se font souvent en première ligne, et il bien entendu une cible privilégiée pour l'ennemi.

C'est pourquoi il est généralement mieux protégé que les combattants. Ce point pourrait nous sembler surprenant, mais doit être lu au travers de deux autres considérations :

- Il coûte plus cher à former et à équiper qu'un soldat.

- Contrairement au soldat, sa disparition mettrait directement en danger les neuf personnes qui dépendent de lui.

Le technicien est également chargé des fonctions du génie et des sapeurs : ouvrir des passages, saboter des installations et mettre des pièges en place.

Généralement, le technicien a reçu en sus une formation de secouriste avancé ou au moins d'infirmier.

Il n'est généralement pas mêlé au combat et ne porte d'ailleurs qu'une arme de poing, voire pas d'arme du tout. Sa protection sur le terrain est assurée par les combattants.

Certaines tactiques ont d'ailleurs été développées autour du technicien, qui peut alors servir d'appât ou de leurre.

L'adjudant dirige l'escouade ; il est assisté dans sa tâche par un caporal désigné entre les hommes de troupe. En cas d'incapacitation, le sergent prend le commandement, puis le caporal le plus âgé.

Si sa capacité de réaction est grande, la capacité de décision de l'adjudant est limitée : il doit attendre les instructions de son lieutenant pour agir. Néanmoins, la proximité de la situation confère à l'adjudant débrouillardise et clairvoyance, et ceci a plus d'une fois sauvé la mise à leur supérieurs.

L'adjudant est l'œil et la bouche de ses soldats : il est le seul de l'escouade à transmettre les informations au lieutenant, et le seul à en recevoir. Véritable central de communication, il porte un relais-radio pour faire la liaison avec ses hommes et son supérieur, et porte en outre généralement un visio pour faciliter la gestion des communications.