|
Voici
un véhicule typique des Missions Autonomes. Il s'agit d'une Land
Rover Defender d'un modèle assez ancien, qui ne nécessite
aucune composant éléctronique.
Après
avoir été récupérée dans un garage
d'un particulier, cette voiture a d'abord subi une révision et
une remise en état sommaire, servant surtout à l'adapter
au froid.
Un
dispositif gazogène a ensuite été apporté
au véhicule, lui permettant d'opérer sans carburant fossile.
Un
projecteur de recherche a été ajouté sur le côté
gauche pour fournir un appoint d'éclairage aux membres de la mission.
La
vitesse de croisière de ce genre d'engins est de 30 km/h, on peut
les pousser jusq'à 50 km/h, mais ils sont alors très gourmands
en carburant (dans le jeu : doubler la consommation de gaz).
Cette
faible vitesse s'explique par le faible rendement du gazogène et
par le poids élévé du véhicule (dispositif
gazogène, galerie, outils etc.).
Le
véhicule est livré à une Mission Autonome à
la sortie de l'atelier, après y avoir seulement ajouté le
dispositif gazogène. La Mission Autonome devra compléter
l'équipement par elle-même.
Pour
être pleinement opérationnel, un véhicule doit comporter
:
- une boîte
à outils adaptée au véhicule, bien sûr un
cric et au moins une roue de secours
- des outils pour
collecter du bois et l'utiliser (haches, pioches, cordes et attaches,
briquets etc.)
- des chaînes
à neige pour chaque roue
- câble/chaîne/tige
de remorquage
- des couvertures
en guise de chauffage
- des cartes de la
région, un livret technique adapté au véhicule
- des pièces
de rechange pour les éléments les plus fragiles
|
|
Le
gazogène extrait du gaz hors du bois par une combustion lente,
gaz qui alimentera ensuite le moteur du véhicule.
On
prendra de préférence du bois et du charbon, le papier
et l'agglomérés ayant un plus mauvais rendement. D'autres
matières, comme le plastique, sont fortement déconseillées.
Le
fourneau peut contenir un maximum de 50 kilos de combustible, et ne
peut fonctionner qu'à partir d'un minimum de 10 kilos.
On
nécessite, en conditions réelles d'utilisation (terrain
accidenté, mode de propulsion 4x4), environ un kilo de bois par
kilomètre parcouru.
Gérer
la combustion gazogène
Le
fourneau se remplit par le haut et se vide par le bas. Le feu prend
difficilement par les températures glaciaires régant à
l'extérieur, il faut êtr attentif dans la phase d'allumage
du feu, et si tout se passe bien, attendre 20 minutes à partir
de l'allumage pour que le gaz sorte et puisse être utilisé
par le moteur. Souvent, le véhicule roule déjà
au moyen de la réserve (voir ci-dessous) pendant ce temps.
Une
fois que le gaz a été extrait du bois, on peut sortir
graduellement les braises presque éteintes, et remplir le fourneau
dans le même mouvement, pour entretenir le feu.
Les
braises mourantes peuvent servir à allumer un feu en dehors du
fourneau, mais guère plus.
|
|
|
Les
Missions Autonomes passent une grande partie de leur temps à collecter
le combustible nécessaire au gazogène, aussi le véhicule
emporte avec lui au moins deux haches, servant à démolir
des meubles dans les habitations abandonnées.
On
y trouve aussi parfois des grandes scies à arbres, des pioches
et des pelles - certaines équipes se servent de leur véhicule
pour déraciner des arbres - voire même des mines explosives
utiliser pour exploser les plus gros arbres.
La
collecte du bois est une phase dangereuse mais fréquente et inévitable,
aussi les équipes les espacent autant que possible.
Il
est recommandé de profiter des haltes pour charger le tout-terrain
au maximum de bois et de combustible, même si cela alourdit l'ensemble.
Un
véhicule transportant 4 équipiers ne pourra pas emporter
plus de 200 kilos de combustible avec lui.
|
|
Il
n'est pas possible d'interrompre une combustion une fois celle-ci lancée,
à moins de perdre tout le potentiel en gaz restant.
A cet
effet, les véhicules sont dotés d'une réserve de
gaz, pour pouvoir continuer à collecter du gaz quand le véhicule
est arrêté. Le processus est automatique, et le conducteur
peut librement basculer du gazogène à la réserve
durant la conduite.
La
capacité du réservoir peut varier entre les véhicules,
elle est en général de 50 kilomètres. Il n'est
pas possible de pressuriser le gaz dans la réserve : souvent,
les matériaux ne s'y prêtent pas : cuve mince, tuyaux fragiles,
assemblage précaire, absence de pompe, etc.
De
plus, il serait dangereux d'avoir une bombonne de gaz pressurisé
au-dessus de la tête en cas d'embuscade.
Il
faut noter que la plupart des véhicules disposent d'un réservoir
d'essence (rarement d'origine si ceux-ci étaient en métal),
en matière plastique ou composite. Si la Mission Autonome trouve
en effet du carburant pétrolier, elle pourra l'y stocker et l'utiliser,
le moteur restant, malgré le gazogène, un moteur à
essence/diesel.
|
|