La guerre nucléaire a anéanti les résèrves de pétrole et de carburant, mis à part quelques dépôts militaires. En conséquence, les rares quantités d’essence et de fioul encore disponibles sont résérvées aux véhicules blindés du périmètre militaire.

En 2009, les véhicules urbains (bus et voitures urbaines) utilisaient des cellules éléctriques rechargeables. Peu de ces véhicules ont été restaurés après la guerre nucléaire, car la part d’éléctronique embarquée endommagée par l’EMB était trop importante pour être remplacée. Les exemplaires opérationnels sont utilisés dans les abris, car leur propulsion ne consomme pas d’oxygène.

Le reste de véhicules motorisés ont été converti au gazogène pour pouvoir opérer à la surface. En effet, pour se propulser au gazogène, il suffit d’alimenter le fourneau en matières inflammables, du bois ou du charbon de préférence.

Les expéditions à l’extérieur doivent donc régulièrement – environ toutes les quatres heures de route – descendre de leur véhicule pour prélever des meubles dans les habitations abandonnées et les réduire en morceaux à coups de hache, afin de nourrir le gazogène.

C’est lors de ces tâches (recherche, transport et réduction des matériaux combustible) que les chasseurs d’hommes de la surface effectuent les embuscades les plus meurtieres.

Les véhicules des missions autonomes emportent un à deux VTT (vélos tout-terrain) comme moyen de déplacement de secours.

Quatre types de véhicules sont utilisés pour les missions extérieures : le tout-terrain, le camion, la luge motorisée et l’ULM.

 Le tout-terrain est le véhicule idéal pour l’execution d’une mission, et egalement celui qui est le plus facilement disponible. Il est généralement doté d’un câble treuillé et d’un projecteur mobile. Le désavantage du tout-terrain est qu’il ne peut emmener qu’une cargaison réduite avec lui (quelques ordinateurs personnels, des médicaments, des prises d’opportunité).

 Le camion est généralement un modèle tout-terrain (véhicule militaire) ou au moins doté de quatre roues motrices. Il est utilisé lorsqu’il s’agit de transporter du matériel lourd (groupe d’ordinateurs, machines-outils, bidons de carburant etc)

 La luge motorisée est utilisée sur les cours d’eau et la mer gelés, qui sont présentent une surface plate et lisse. Ce véhicule très rapide est composée d’un habitacle de voiture type „van“ ou „minibus“, doté de patins et propulsé par une hélice. C’est un engin peu stable, très vulnérable aux embuscades. Heureusement, cet engin opère en majeure partie sur la mer gelée, là où ne se trouve aucun chasseur.

  L’ULM peut transporter quatres personnes légèrement équipées sur plus de 400 Km, indépendamment du relief de la surface. Ce véhicule est le moins sûr de tous, et nécessite du gaz pour se propulser (le gaz est généralement de l’hydrogène produit par éléctrolyse de l’eau aux abris). De plus, cet engin est très peu discret, nécessite cent mètres de distance d’atterissage (sur surface gelée) et ne peut pas transporter de cargaison.

Il existe d’autres véhicules opérationnels, qui ne sont pas disponibles pour les missions standard :

• Le dirigeable est utilisé pour transporter des charges lourdes (jusqu’à 40 tonnes) sur de grandes distances, independamment du relief.
• L’helicoptère est utilisé ponctuellement pour des missions militaires éloignées des abris.
• Le char est utilisé comme tourelle mobile dans le cadre de la défense du périmètre militaire.
• Le Véhicule Blindé Léger (VBL) est utilisé dans les missions dangereuses (zones infestées de chasseurs), exclusivement par des militaires.
• Les vehicules ABC (Atomique, Bacteriologique, Chimique) sont utilises par l'armee pour entrer dans les zones contaminees
• Quelques lignes ferroviaires sont utilisées par des trains blindés pour transporter de grandes quantités de matériel d’un abri à l’autre.