Défense Civile

   

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Emblème de la Défense civile des Nations Coalisées

 

Un des apports les plus notables de la guerre solaire à la vie coloniale est l'institution de la Défense Civile. Pendant la guerre, la Home Defence a géré les abris contre les bombardements et organisé la vie de la population à bien des égards.

Cette institution a survécu au conflit, et continue sa mission de manière préventive. La Défense Civile veille à la conformité et à la bonne tenue des abris, et organise nombre de cours de secourisme, surtout dans les entreprises et les écoles.

Le personnel

En temps de guerre, la Défense Civile est constituée de volontaires, tous civils. On compte un agent de Défense Civile pour 200 habitants, le même taux que la police et l'armée. Une colonie de 2 mllions de personnes compte donc 10.000 agents de Défense Civile.

On y distingue quatre groupes qui constituent l'essentiel du personnel :

  • à 30%, des jeunes hommes de 18 à 24 ans, non mobilisables (raisons médicales, familiales). On y trouve aussi les "planqués" des familles influentes, ce qui explique le peu de considération que reçoit le jeune personnel de la part de la population.
  • à 20% environ, des épouses de soldats (très peu de veuves, cependant)
  • à 10%, des femmes âgées et/ou célibataires (vieilles filles), pour qui la Défense Civile offre un ersatz de vie et d'utilité.
  • à 20% des retraités qualifiés (policiers, militaires, sapeurs des Secours Spatiaux ou des pompiers, infirmiers, techniciens).

Le reste du personnel est constitué de personnel détaché en raison de ses compétences (médecins, ingénieurs, pilotes) ou de raisons administratives (soldats blessés inaptes au combat mais non démobilisables, rétrogradation punitive, "planqués" divers etc.).

Chaque agent de la Défense Civile a reçu une instruction de base en secourisme, en technique et en commandement de civils.

Hiérarchie et organisation

La Défense Civile entretient les abris de la colonie, et veille à ce que leur accès soit dégagé et bien indiqué. A chaque abri de la colonie est placé une escouade de la Défense Civile (9 agents effectuant quotidiennement trois rotations de huit heures) qui vont opérer à proximité de cet abri.

La structure interne de la Défense Civile copie celle des forces armées (voir diagramme récapitulatif sur ce point).

   
 

Une agente de la Défense Civile en tenue antidéflagration

Illustration de Ralph McQuarrie - pour Star Wars

 

Alerte au bombardement

En cas de bombardement, les habitants sont sensés rester chez eux (les appartements sont protégés contre le vide et compartimentent efficacement les dégâts). Les gens surpris par l'alerte dans un quartier d'habitation sans possibilité d'être hébergés peuvent se réfugier dans les salles de travail des salles communes.

Les abris sont situées en dehors des quartiers résidentiels, donc près des centres commerciaux, des quartiers d'affaires, des zones industrielles, des écoles et autres lieux publics.

Lors d'une alerte, une partie des agents de la Défense Civile, (la moins mobile, donc les plus vieux agents) canalise la population vers les abris et l'y ventile, veillant à ce que l'abri puisse héberger le plus de civils possible en évitant panique et désordres.

Les agents plus mobiles, en tenue anti-déflagration (+5 en armure, étanche, une heure d'autonomie respiratoire) parcourent les lieux publics et les couloirs principaux autour de leur abri, en veillant à ce qu'aucun civil ne reste derrière (enfants perdus, handicapés moteurs, vieilles personnes désorientées etc). Le cas échéant, ils les redirigent voire les accompagnent à l'abri.

L'abri est doté d'un sas, permettant aux retardataires de rentrer sans compromettre la sécurité des autres. Ce sas permet également d'envoyer en toute sécurité un agent chercher des secours à l'extérieur si ces derniers tardent à venir ou si les communications sont coupées.

Dès que les civils sont à l'abri, les agents de la Défense Civile leur donnent systématiquement les instructions à suivre (un peu comme les hôtesses de l'air dans les avions), en veillant à ce que ni la panique ni le désespoir ne s'installent.

Une fois les bombardements passés, les agents mobiles vont effectuer une bève reconnaissance des alentours, et si rien de dangereux n'est constaté, l'abri est évacué.

Actions retardatrices

Lorsqu'un bombardement est estimé n'être qu'un prélude à un débarquement ennemi, les agents de la Défense Civile qui ont reçu une formation militaire (le service militaire suffit) se voient dotés d'armes afin de protéger les civils et de ne pas se rendre trop facilement.

Ces armes sont de qualité variable, provenant de stocks, du déclassement d'armes de guerre, de saisies douanières et de confiscations judiciaires. Souvent le nombre de ces armes est insuffisant, on recourt alors à des armes éléctromagnétiques (lances ou carreaux EM) pour combler les vides.

La qualité des agents de la Défense Civile dans la défense de la colonie varie du tout au tout. La plupart du temps, après une résistance symbolique, ils sont contraints de se rendre, entre autres pour protéger les populations dont ils ont la charge.

Dans d'autres occasions plus rares, avec le concours de civils motivés et parfois armés (comme par exemple les membres de la pègre), ils peuvent constituer une résistance inattendue et efficace, capable de freiner l'avance ennemie assez longtemps pour avoir une influence dans la bataille.

Autres missions de guerre

Les alertes de bombardement étant assez rares, la Défense Civile effectue en temps de guerre nombre de missions auxiliaires et de proximité. Ainsi, l'abri sert de point de propagande ainsi que de centre de collecte de fonds et de dons.

Les agents fixes observent les couloirs depuis le seuil de leurs abris, offrant ainsi une meilleure surveillance de proximité et aident à rassurer la population, en des temps où les tentaives de sabotage alimentent la peur.

Les agents mobiles peuvent agir comme auxiliaires ou supplétifs auprès des agents de police, et aider à fluidifier la circulation dans les zones sensibles.

Enfin, la présence de personnel en uniforme joue un rôle psychologique mobilisateur, à une époque où les combats sont livrés à des millions de kilomètres de la colonie.

Missions de paix

En temps de paix, le personnel de la Défense Civile est considérablement réduit. Il se restreint pour ainsi dire aux retraités et aux vieilles filles, soit 1 agent pour 500 personnes. Une colonie de 2 millions de personnes compte donc en temps de paix 4000 agents de Défense Civile.

Une partie de ces effectif entretient les abris, qui servent également de dépôts pour les équipements nécessaire à cette organisation en temps de guerre (uniformes, couvertures, matériel médical, stocks etc.).

La partie la mieux formée de l'organisation s'emploie en coordination avec les pompiers à rédiger les procédures d'évacuations des différents lieux de la colonie, y compris les installations industrielles, et à tenir ces plans actualisés. De nouvelles méthodes et procédures sont également développées et essayées.

Une dernière partie, enfin, s'occupe de formations en secourisme, de niveaux variés. Ces formatiosn vont des connaissances de base à des cours très techniques (secourisme en apesanteur, durant un incendie combiné au vide etc.)