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Canadarm

Directement inspiré du bras robotique canadien éponyme, utilisé dans les années 2000 à bord de la Station Spatiale Internationale, ce robot est un équipement courant des vaisseaux et stations spatiales. Il en existe une kyrielle de versions, qui toutes respectent les mêmes standards.

L'interêt de ce robot est de pouvoir atteindre à peu près tout point de la surface des structures spatiales, et d'y remplir une vaste gamme de missions, évitant ainsi le recours à des sorties extravéhiculaires humaines ou de robots plus complexes.

Le robot est semi-automatique : un opérateur décide rarement comment les segments vont bouger, mais ce qu'il attend du robot. Il choisit la plupart des actions a partir d'une bibliothèque d'actions standards, puis agit plus finement sur le détail, souvent via des logiciels d'interface qui réinterprètent ses entrées.

Le canadarm passe d'un plot à l'autre pour se déplacer, et peut aussi avancer à la manière d'une chenille. Les plots fixés au vaisseau le fournit en énérgie et en connexion informatique.

Le canadarm peut également se déplacer sans utiliser de plots fixes, au moyen de plots éléctromagnétiques (voir ci-contre, en jaune). La plupart des canadarms ont des batteries et un module radio embarqués pour ce genre de situation, qui leur permettent d'une à trois heures d'autonomie.

Les "tonneaux" que l'on peut voir ici sur les segments courts servent à effectuer une rotation selon l'axe du segment

Une ou plusieurs caméras, que le robot peut fixer et détacher lui-même sur lui-même, permettent à l'opérateur et aux logiciels de commande de capter son environnement.

Réduit à ses composants de base, le canadarm ne peut effectuer que des missions d'inspections. Pour faire plus, il faut y adjoindre des modules spécifiques.

Plateau porte-containers

Avec ce module, le vaisseau peut effectuer lui-même des transbordements de containers avec d'autres vaisseaux ou structures spatiales.

Cela permet de d'économiser les taxes et la facturation des services logistiques des colonies. On trouve fréquemment ce module sur les appareils intrasystèmes, qui vont a des vitesses relativement faibles.

Sur les liaisons intersystèmes, les vaisseaux sont lancés à des vitesses trop élévées, et leur densité dans un même secteur est trop faible, pour que des transactions fructueuses puissent avoir lieu - a l'exception des trafics illégaux.

Lorsque le module n'est plus utilisé, il est fixé sur un des containers pour le transport.

Présentation - Outillage - Canadrone