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Les Abris eloignés
 
  Plateforme pétrolière "Petrobras"- au large du Brésil     Les abris souterrains  
  Station scientifique des Iles Kerguelen     Les abris isolés  
  SNLE "Le Triomphant" - Djibouti     Les abris éloignés  
  Station orbitale robotisée ISS        
  Station lunaire Alpha, Station martienne Oméga        
         
 

Certaines installations se sont trouvées subitement coupées du monde par la guerre, mais disposent toujours de capacités éléctroniques et énergétiques intactes, grâce à l'ingeniosité humaine - et la Providence.

Bien que sans possibilités de secours pour la plupart -au moins d'ici l'évacuation finale, qui devrait avoir lieu dans 20 ans- ils participent au salut de l'humanité par le Projet.  
         
Plateforme pétrolière "Pétrobras"- au large du Brésil   Station scientifique des Iles Kerguelen  
 

La plateforme etait située à une grande distance du point d'impact de Rio de Janeiro, ce qui lui évita de subir l'EMP, et la gardait opérationnelle.

Dans ses tentatives de joindre le monde éxterieur par radio, son équipage prit contact avec l'abri présidentiel. Le président leur intima de rester tous sur site, et envoya un de ses rares navires de guerre opérationnels, qui croisait au milieu de l'océan, pour garantir le suivi de cet ordre.

Lorsqu'à la faveur de l'hiver nucléaire la banquise rejoignit la plateforme, celle-ci pompa autant de pétrole que possible, le déverseant sur les premières couches de glace.

Lorsque la glace atteignit 10 mètres de profondeur, son expansion compressa puis rompit les pylônes porteurs. La station s'effondra doucement sur la banquise, mais ne sombra pas, avec l'aide de flotteurs d'urgence.

Grâce au chauffage intégré du tube, l'extraction du pétrole continuait, formant des flaques et des collines noires aux alentours. Ce n'est qu'à la faveur d'une surcharge, faisant sauter le système de chauffage, que la glace de 50 mètres de profondeur broya le tube.

Grâce au diesel de la frégate antiaérienne et à ses capacités de communications, son éléctronique et celle de la station sont mises au service du Projet. Un camion-luge fait la navette avec la plateforme depuis un abri militaire brésilien, embarquant du pétrole et amenant de la nourriture
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La position très eloignee des stations scientifiques aux confins de l'hémisphere sud les a protégées de l'EMP, mais les a également laissées dans une grande incertitude.

En effet, les satellites d'information et de communications n'étaient plus approvisionnés en contenu et aucune des rares stations radio encore opérationnelles ne pouvaient émettre jusqu'à ce continent. Ce sont des bâtiments américains venus recupérer les leurs qui informèrent les missions scientifiques de la guerre.

Les bâtiments américains purent secourir toutes les stations situées entre la Terre de Palmer et la Terre de la Reine-Maud, soit la majorité d'entre elles. Les autres stations ne pouvaient être secourues, et aucun bâtiment n'était disposé à le faire dans les conditions chaotiques des premiers jours. Enfin, la Banquise s'étendait à une vitesse fulgurante, menaçant à plusieurs reprises l'évacuation américaine elle-même.

Les stations scientifiques, résignées, s'étaient preparées à vivre à la manière des eskimos, et traquaient déjà les ours et autres prédateurs, afin que ceux-ci ne dévorent pas les dépouilles des phoques et des manchots.

Par un heureux hasard, la station d'écoute sous-marine des Iles Kerguelen entendit un sous-marin et put le contacter par sonar.
Le SNA (sous-marin nucléaire d'attaque) n° 24 de la marine pakistanaise venait d'être gravement endommagé dans un combat à mort avec un sous-marin indien. Son pays surbombardé ne pouvant plus l'acceuillir, son équipage accepta la proposition des Français de venir se réfugier aux Iles Kerguelen.

Le bâtiment parvint à se hisser au-dessus de la banquise en formation au moyen de manoeuvres périlleuses, qui le laissèrent echoué sur le flanc. Avec l'énergie de son réacteur intact, les techniciens purent adapter des avions et des véhicules polaires à la propulsion au gaz détonant, et organiser enfin des opérations de secours et d'évacuation des autres stations.

Grâce aux immenses colonies congelées d'animaux antarctiques et au réacteur du SNA 24, la communauté de scientifiques, devenue depuis une composante scientifique importante du Projet, peut ésperer survivre plus de 20 ans.

 
 
SNLE "Le Triomphant" - Djibouti

Le SNLE et ses 120 membres d'équipage furent surpris par la guerre alors qu'ils croisaient en plein Océan Indien. Après avoir lancé ses missiles nucléaires, il se mit en immersion profonde.

Ses capacités éléctroniques intactes, il put recevoir l'ordre de rejoindre la base de Djibouti, afin de pouvoir être deployé en Mer Rouge si la situation devait le requérir.

Il gît depuis dans une cale sèche du port de Djibouti, à l'abri de l'expansion des glaces, et son réacteur alimente un abri abrtiant un parc d'ordinateurs vétustes glanés dans tout l'Est africain par des missions autonomes.

         
Station orbitale robotisée ISS   Station lunaire Alpha, Station martienne Oméga  
 

La guerre a pris la mission scientifique de l'ISS de court. Les deux russes, les deux américains et l'astronaute colombien décidèrent de ne pas exporter la guerre dans l'espace et surtout de stabiliser la station, dépourvue désormais de toute station au sol pour la diriger.

Avec une anneée de provisions à bord, les astronautes s'employèrent à rendre la station autonome, priant chaque jour pour un signal de la Terre. La station de contrôle australienne redevint opérationnelle deux mois après le début de la guerre et parvint à les contacter.

Les astronautes décidèrent que la station devait impérativement subsister, à la fois parce qu'il se déroulerait un long temps avant que la Terre ne put en faire une semblable et parce que cette station pouvait aider à rétablir la situation.

Lorsque le Projet vit le jour, la station disposait déjà d'un pilotage et d'un entretien robotisés. Avec encore 5 mois de rations à bord, les astronautes transformèrent ISS en un vaisseau entièrement autonomes, remplissant simultanément les rôles d'un observatoire permanent de la Terre et de sa stratosphère opaque, de satellite de communication planetaire et de centre de calcul.

Depuis leur aterrissage en Australie, les astronautes participent au Projet en développant des méthodes d'instruction massive pour préparer l'évacuation finale.

En 2009, deux mois avant la guerre, fut ouverte la station lunaire Alpha, à la fois centre de loisirs et entreprise d'extraction de minerais rares.

Bâtie sur des fortunes privées, cette station était doté d'un prototype unique d'usine robotisée auto-reproductrice, qui devait réduire les apports de la Terre à la portion congrue.

Cinquante personnes, hommes et femmes à parité égale, étaient déjà sur les lieux pour préparer les serres qui les régaleraient, eux et les visiteurs de l'Hotel Sélène, en produits frais.

Lorsque la guerre survint, la base continua son développement, d'abord pour satisfaire ses propres besoins, ensuite, lorsque le Projet fut lancé, en vue d'accueillir une partie de l'humanité en fuite

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Les expéditions successives vers Mars ont créees la colonie Oméga, qui ravitaillait les missions en nourriture et en carburant pour le retour. Cette station n'est pas pourvue de moyens industriels et tente de survivre tant bien que mal.

Sa participation au Projet est difficile en raison des distances et des délais de communication. Les vingts astronautes et scientifiques qui composent la population de cette station travaillent sur les questions pratiques de la colonisation de l'espace.

 
         
      Note de l'Auteur : ces deux stations sont citées pour se conformer à l'historique de Solsys - l'encyclopédie du système solaire, qui a été ecrit en 1997.
Ces installations apparaissent depuis irréalistes ou au mieux en avance de vingt ans, mais elles sont importantes pour faire du Projet une entreprise sinon réaliste, au moins cohérente.