Ces abris sont des installations militaires plutot exigües, conçues pour un nombre restreint de personnes (entre 10 et 200). Sensés rester clos pendant au moins 5 ans, ces Abris sont autonomes à tout point de vue. Ils possèdent généralement un réacteur ou une pile nucléaire, des circuits de recyclage d'eau et d'air et de vastes résérves de nourriture, qui ont été redistribuées lorsque le Projet commença.

Ils possèdent en outre des moyens de communication puissants et une éléctronique intacte, en particulier des installations médicales.

Ces installations sont peu nombreuses, ce sont surtout des centres de commandement stratégiques et des abris pour les membres du gouvernement.

Ces abris sont la version provisioire des abris antiatomiques, à destination de la troupe et des civils prioritaires. Ils n'ont été conçus que pour un mois d'autonomie, mais sont beaucoup plus vastes, et la plupart ont hébérgé un millier de personnes chacun.

Plus important encore, beaucoup de ces abris étaient situés à proximité des centres urbains, et ont sauvé des personnes qui autrement auraient succombé aux frappes nucléaires.

Certains de ces abris se sont retrouvés dans des zones irradiées, et on dû être ravitailles et partiellement évacués par des forces armées à capacités ABC.

Ils sont doté d'un sas et d'un circuit éléctromagnétique qui a protegé leur éléctronique de l'EMP. La plupart d'entre eux ont été maintenus en activité et réamenagés pour pouvoir fonctionnement plus longtemps.

Ces installations ont été utilisées dès la première semaine du conflit pour hébèrger les personnes séléctionnées dans le cadre du premier plan de sauvetage (à partir de J+7), à l'abri de la foule extérieure et du désir de désertion. Chaque mine hébèrge depuis lors plusieurs milliers de personnes.

Protegées par les forces loyales de l'armée, elles ont servi de dépôt pour les stocks de nourriture qui ont été evacués de la surface à cette période.

Les mines étant vastes, elles hébèrgent aujourd'hui les installations industrielles et agricoles, ainsi que de nombreuses autres activités (science, logistique).

Elles hébèrgent surtout la nombreuses population requise pour les faire fonctionner. Les plus grands réseaux souterrrains hébergent entre 200.000 et 300.000 personnes.

Les mines ont dû être entièrement amenagées pour pouvoir accomplir leurs nouvelles fonctions (circuit éléctrique, eau potable, canalisations, ventilation, dortoirs etc.).

Ce sont aujourd'hui de loin les centres de population les plus importants, desquels partent également la plupart des Missions Autonomes.

Certaines installations stratégiques, comme les hangars pour les sous-marins nucléaires par exemple, ont également un approvisionnement autonome et une résistance à l'EMP, ainsi qu'un excellent dispositif défensif.

Elles sont toutefois dépourvues de capacités d'hebergement et de réserves alimentaires dignes de ce nom.

Elles sont encore toutes utilisées, principalement pour l'industrie, mais aussi pour l'entretien du materiel spécial (hélicoptères, véhicules ABC entres autres).