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Dieppe1 - Les infrastructures militaires
 
        Dieppe1 - Infrastructure militaire  
        Dieppe1 - Aérodrome et installations civiles  
        Dieppe1 - le programme "Camp Espérance"  
         
Situation et rôle de Dieppe1 Personnel  
 

Dieppe1 occupe les locaux d'un aérodrome sportif, situé sur un large plateau calcaire à une dizaine de kilomètres de Dieppe ; lors de la seconde guerre mondiale, cette installation était un aérodrome de la Luftwaffe, d'où la présence de quelques bunkers. Cette station est d'abord un relais radio couvrant les postes d'écoutes avancés situés sur la banquise atlantique.

Un Cessna permet d'intervenir en urgence, bien plus rapidement que les luges motorisées, lorsque ces postes avancés, harcelés de temps à autre par des commandos américains, subissent un problème grave.

 

 

Le personnel de Dieppe1 comporte une quarantaine de personnes : 5 radios, 10 services, 5 pilotes-mécaniciens, 15 gardes, 4 officiers (médecin, commandant, commandant en second, pilote en chef). Ils sont dirigés par Elena Banner, l'ancienne propriétaire et directrice de l'aéroclub.

Cette anglaise très active de 44 ans a un sens remarquable de l'organisation, ainsi que de solides connaissances dans les communications et le pilotage. Elle est d'un caractère dur et autoritaire, et exige beaucoup de ses hommes.

Elle dort par intermittences de quelques heures réparties dans la journée, sans quitter son treillis gris-bleu de la RAF, aussi est-elle toujours au courant de la situation. Elle est dénuée d'humour, et semble vouloir apporter un ton très " Bataille d'Angleterre " à ses actes.

 
         
Dispositif défensif      
 

Dieppe1, station isolée et donc indépendante de l'Armée, a du se contenter de matériel militaire de second choix. Malgré cela, le dispositif défensif de la station reste dissuasif.

Contre les attaques au sol, Dieppe1 s'est entourée du classique glacis miné donnant sur deux rangées de barbelés.

Quatres miradors clos (anciennes cabanes de chasse) sont disposés aux 4 coins de l'installation. Les gardes y sont armés de fusils de chasse à longue portée (.30-30, Dommages : 2d6+4).

La route est barrée par deux chicanes, l'entrée de la station est gardée par un vieux bunker décrépit duquel point le canon d'une mitrailleuse AA52 de l'Armée francaise, déclassée par les Abris en raison de sa munition non standard (7,5mm, Dommages: 2d6+4).

Un lance-roquette antichar s'y trouve également à portée de main des deux occupants, qui sont en outre dotés de pistolets automatiques calibre .45 (Dommages: 1d10+2) pour la défense rapprochée.

Entre la route et le bunker central a été enterré un char AMX 30, complètement cannibalisé par l'Abri B04. Le char n'a plus de moteur, d'éléments de direction, de chenilles ni de roues, hormis les quatre avec lesquelles on peut encore le déplacer. C'est pour ainsi dire une coque vide portant une tourelle.

Le canon de 105mm (Dommages : 8d10+4) du tank est néanmoins encore opérationnel, et dispose de deux obus, l'un antipersonnel, l'autre antichar. Cinq autres charges à grenaille ont été bricolées à partir de douilles et de poudre noire pour la défense rapprochée.

La tourelle est également dotée d'une mitrailleuse AA52 (7,5mm, Dommages: 2d6+4), couvrant ainsi tout le périmètre autour du bunker central. Au-dessus de la tourelle a été installée une mitrailleuse fortement abimée que l'on a retapée comme attrape.

En pédalant, l'opérateur de tir peut encore tourner la tourelle. Le char, en raison des températures glaciales, n'est occupé qu'en cas d'attaque imminente.

Contre les attaques aériennes, Dieppe1 dispose d'une mitrailleuse AA bitube de 20mm (Dommages: 3d10+1d8+3) dont un seul des canons est approvisionné, par mesure d'économie.

Une vingtaine de roquettes artisanales (Dommages: 5d6) ont été fabriquées à partir d'explosifs d'obus pour faire face à un éventuel assaut d'hélicoptères.

 
         
Bunker central      
 

Le quartier général de la station est situé à côté de la grande antenne radio haute de 10 mètres, dans un gros bunker décrépi de 70 m2, divisé en deux salles que deux poeles peinent à chauffer malgré la condamnation des meutrières.

La première salle est tapissée au sol et aux murs de moquette épaisse pillée dans quelque magasin spécialisé. Elle contient trois étagère de 40 batteries de voiture chacunes, et sert en outre d'atelier de maintenance électrique et éléctronique. Elle mène à la seconde salle, qui est le centre radio.

Au centre se trouve une table en chêne massif, sur laquelle trône une grosse radio militaire récupérée d'un musée militaire des environs. Deux opérateurs s'y trouvent en permanence, de gros cahiers d'écoliers devant eux. Au mur est affichée une table de l'alphabet morse et des codes utilisés par les postes avancés.

Le Bureau des Opérations est situé vers le fond de la pièce. Elena Banner y est assise la plupart du temps, faisant dos à un drapeau de la RAF prélevé dans le même musée militaire que la radio.

Un tableau noir occupe le coin gauche de la pièce, alors qu'une grande carte détaillée de la côte Atlantique, constellée de petits aimants multicolores, en occupe le coin droit.

Les restes des murs sont couverts de papiers divers, certaines listes de codes ont été recopiées dans une écriture ronde sur des affiches. Une carte topographique des environs rappelle également que cette radio sert de tour de contrôle lorsque le Cessna, doté d'une radio, est en vol.