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Instruction Travaux collectifs  
 

Camp Espérance est surtout un centre de formation, dans lequel les survivants sont confrontés à diverses activités par lesquelles on tente de reconnaître leurs prédispositions aux multiples activités du Projet.

La formation dispensée par Camp Espérance est extrêmement rudimentaire. Il s'agit avant tout de réhabituer les survivants à la vie en société, ainsi que d'offrir une assistance psychologique de première urgence pour des gens traumatisés par trois années d'horreur et d'isolement.

Pour ce faire, recourt en majorité à du personnel superflu des Abris, en particulier des jeunes femmes hebergées dans les Abris pour raisons démographiques.

La rude expérience du Centre de Formation sont sensées endurcir et motiver ces personnes qui n'ont parfois aucune idée de l'ampleur de la désolation actuelle.

Une première série de cours vise à réapprendre à lire, à écrire et à calculer, parfois même à parler.

Une seconde série concerne les travaux d'entretien du Camp, dans laquelle on réapprend le travail en société, la hiérarchie et la discipline.

Les survivants réaprennent ainsi à prendre soin de leur hygiène, à laver les lieux dans lesquels ils habitent, à couper du bois, à chercher de la glace etc.

Lorsque la réinsertion sociale est bien en cours, le plus difficile est passé. Une troisième série de cours vise à déceler les aptitudes individuelles des survivants.

Les survivants, en dehors des tâches quotidiennes, vont donc apporter une contribution productive au camp le temps de leur réaccoutumance à la société, soit environ 5 semaines de leur entrée à leur ventilation dans les différents Abris.

Ces travaux visent en premier lieu à habiller de neuf les rescapés, dont la plupart sont venus en haillons puants. Une baraque est dotée de 6 antiques machines à coudre à pédale, où seront confectionnés les vêtements neufs, utilitaires de type treillis, et également les uniformes adaptés au froid de la milice.

Un autre atelier est doté d'une machine à coudre de cordonnier, le reste des activités de confection concerne la réparation ou l'ajustement de vêtements à la main. Des pulls en laine sont également défaits et retricotés à la main, sur mesure.

Tout en redonnant leur dignité aux survivants (et, via l'uniforme, la loyauté des miliciens au Projet), ces travaux les familiarisent avec le travail rigoureux et précis.

Pour ceux qui n'en sont pas capables, d'autre tâches comme l'entretien des véhicules, l'opération du générateur ou la préparation des repas sont également prévues.

 
         
Les réticents      
 

Certains des rescapés, au terme de la formation, tentent de s'enfuir ou se montrent rétifs à l'idée d'intégrer les abris.

Alexis Lefebvre, le directeur du Camp Espérance, examine alors la situation au cas par cas. Les personnes trop éprises de liberté pourront être envoyées comme supplétifs à d'autres stations isolées, ou bien rejoindre les Missions Autonomes.

Mais Alexis n'hésite pas non plus à faire abattre les individus résolument hostiles, donnant par là-même un avertissement aux autres que tout ceci n'est pas un jeu, mais bel et bien une forme douce de travail forcé.  
         
Milice      
 

Beaucoup des survivants récupérés n'ont en fait pas d'autres qualités que d'avoir été de bon combattants. Lorsque sa réaffectation au sein du Projet ou des Abris se révèle impossible par incompétence ou indiscipline, un survivant est incorporé au sein de la milice.

Cette milice a pour mission de quadriller le secteur à la recherche d'autres survivants, ainsi que de réduire au silence des bandes organisées refusant de se rendre.

Ceci est une grande aide aux Missions Autonomes, qui pressées par l'accomplissement de leurs objectifs n'ont pas le temps de pacifier la région.

La milice doit couvrir toute la Basse Normandie, elle a donc fort à faire. Les miliciens sont environ une soixantaine, et utilisent deux camions tout-terrains et deux voitures tout-terrains, tous quatre propulsés au gazogène.

Les membres de la milice sont encadrés par Serge " le Pro " Blancard, ancien sergent instructeur de tir de la police, et Frédéric " le Chieur " Bonenfant, sergent cinquantenaire de l'armée.

La grande force de la milice est la coordination des opérations, qui dépassent les groupes de survivants, souvent mieux armés.

Ces deux chefs apportent donc une attention extrême à l'entraînement militaire et la discipline des miliciens, ce que ces derniers n'apprécient pas toujours.

Les miliciens utilisent de préférence les armes avec lesquelles ils ont pu survivre jusqu'ici, jusqu'à épuisement des munitions.

Ensuite, selon leur assignation dans les opérations, ils peuvent être dotés d'arcs ou d'arbalètes, d'arme de défense rapprochée ou d'armes à poudre noire.
Certains " snipers " peuvent être dotés d'armes de chasse à longue portée.

Sur la base de quelques fusils à bloc roulant (voir Mini-Scénario "blocs roulants") obtenus de certains survivants, la milice convertit également des armes de prise à ce mécanisme.