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Dieppe1 - L'aérodrome et les installations civiles
 
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        Dieppe1 - Aérodrome et installations civiles  
        Dieppe1 - le programme "Camp Espérance"  
         
Aérodrome    
 

Une dizaine de survivants doués ont été formés au pilotage à Camp Espérance.

Leur instructeur est Richard Paim, qui gère la piste et le trafic aérien de la station ; il pilote également le Cessna en cas d'urgence. Richard est un ancien moniteur de vol jovial, qui enseigne avec plaisir.

L'aérodrome de Dieppe1 comporte quatre gros hangars.Les deux premiers hangars hébergent 7 ULM monoplaces, essentiellement destinés à la reconnaissance et au guidage des troupes au sol, et 4 ULM biplaces destinés au soutien aérien.

Le troisième hangar héberge le Cessna, avec des pièces détachées et divers équipements optionnels comme des patins d'atterrissage sur glace et deux bombes artisanales.

Dans le quatrième hangar, on trouve deux planeurs et une vingtaine de detlaplanes, qui trouvent leur usage en dépit de l'absence des courants ascendants, une conséquence de l'hiver nucléaire permanent.

Un atelier de réparation mécanique et l'Alambic complètent le dispositif de l'aérodrome.

L'Alambic est une grosse cabane préfabriquée en tôle à l'intérieur de laquelle fabrique tant bien que mal le carburant des ULM et un équivalent de kérosène pour le Cessna.

L'intérieur de la cabane est presque entrièrement rempli de tuyaux en verre ou en métal, qui relient plusieurs chaudières en cuivre. On crée le carburant à partir de tout ce que l'on a pu glaner comme hydrocarbures dans la région : mazout, huile pour moteur, détachant, fioul etc.

Le processus de transformation donne 90% de masse goudronneuse impropre à tout usage, que l'on se contente de précipiter au bas de la petite falaise en bout de piste.

Les survivants doués en mécanique ne restent pas longtemps au camp, car le Projet en a un besoin pressant. Ce sont donc les pilotes de la station qui gèrent l'atelier de réparation mécanique de l'aéroclub et l'Alambic.

 
         
Les aéroplanes      
  Les opérations de la milice sont soutenues par les patrouilles aériennes, menées à bord d'ULM monoplaces. Ces derniers effectuent le repérage des survivants ou des bandes et guident ensuite les troupes au sol.

La communication avec le sol s'effectue au moyen d'une ampoule fixée sous l'appareil et reliée à un interrupteur sur le manche à balai, au moyen duquel le pilote peut dicter ses instructions par signal morse.

Sur les ULM biplaces, le passager avant est doté d'un fusil-mitrailleur SIG 550 (.223, Dommages : 1d6+1) pour neutraliser les bandits embusqués lors de passages en piqué ou en rase-mottes.

Ces appareils peuvent également être dotés de mines antipersonelles remaniées en petites bombes à fragmentation (Dommages : 1d6), lancées manuellement ou par grappes.

Enfin, le passager avant dispose également d'une lampe halogène puissante, avec laquelle il peut éclairer et suivre des cibles au sol.

Les planeurs servent à tracter une personne vers les postes d'écoute atlantiques lorsque le Cessna est chargé de matériel.

Les deltaplanes sont utilisés pour tracter de la charge additionnelle, généralement du carburant lorsque qu'un ULM doit parcourir de longues distances.

On les utilise aussi dans le cadre des opérations au sol, pour glisser rapidement et silencieusement derrière des dispositifs défensifs coriaces.

 
         
Garage Générateur  
 

Le garage sert à l'entretien de deux camions tout-terrains à gazogène (qui ne sont pas ceux de la milice) que la station utilise pour chercher du combustible aux environs ou ralier l'abri B04.

Il est doté d'une fosse et d'une grosse poulie à crans pour effectuer leur maintenance

Juste à côté du garage se trouve le générateur de la station, une machine à vapeur assez gourmande en combustible et en eau, générant 3900 Watts/heure et tournant quasi en permanence.

Deux ouvriers du programme " Camp Espérance " y sont employés en permanence.

 
         
Le Club Dortoirs  
 

La salle commune de l'aéroclub a été aménagée en cantine, qui bénéficie encore de l'éclairage éléctrique feutré d'antan.

Un grand poele a été installé derrière un bar élégant en teck, sur lequel on sert une soupe faite d'ingrédients frais des Abris. Les beaux meubles en pin massif que l'on voit sur une photo préapocalytique du Club ont disparus, faisant place à de vilaines chaises en métal.

Il y a une mezzanine au premier étage, dissimulée par plusieurs draps. C'est là que s'effectue le nettoyage des rescapés et des membres de la station, les hommes d'abord, les femmes ensuite.

Un rescapé musicien, Adrien, y joue tout les soirs de la guitare, ce qui contribue grandement à la gaité des lieux et aux opérations de réadaptaion du Camp Espérance.

Dans l'arrière-salle se trouve un petit dépôt de nourriture et de condiments. On y prépare également les dernières dépouilles occasionnelles, dont les tranches de viande vont être fumées derrière le Club afin de servir de nourriture de campagne à la milice.

La maison d'Elena Banner, construite a été aménagée pour acceuillir les mebres de la station. Avec l'aide des survivants, trois baraques (d'anciennes salles de classe préfabriqués) ont été construites à côté pour acceuillir les membres du Camp Espérance.

Deux de ces baraques peuvent héberger 50 survivants chacune, mais atteignent rarement la saturation, oscillant plutôt entre 60 et 85. Les cours et les travaux pratiques s'y déroulent également.

La dernière baraque est destinée aux instructeurs, dont on rappelle constamment qu'ils doivent eux-même prendre la charge, car la tentation est grande d'utiliser les rescapés comme main-dÄoeuvre servile.

Un petit chalet de jardin est situé derrière ces baraques, à destination des Missions Autonomes de passage. Deux paires de lits superposés encombrent la pièce exigüe, un futon peut glisser de dessous un lit dans l'allée pour heberger une cinquième personne.