Le Contexte
Les Missions
Les Abris
Le jeu de rôle
Personnages
Scénarios

 
     
      Retour a l'index "Mayenne2"  
 
l'Abri isolé Mayenne2
 
        Mayenne2 - Introduction  
        Mayenne2 - Rez-de-chaussée  
        Mayenne2 - Cave et étage  
        Mayenne2 - abri  
        Mayenne2 - les PNJ  
         
Le brigadier Hauvert - le chef Jean Bourdon - chef en second  
 

Le gendarme Bernard Hauvert, natif des environs, a été détaché pour commander la station Mayenne2.

C'est un quarantenaire bourru et brusque, qui s'applique à remplir sa fonction en dépit des grandes difficultés de l'ère post-apocalyptique.

Il a du mal à rester inactif à la station, et préfère silloner les alentours, comme s'il était encore le gendarme des lieux.

Avec deux hommes et un tout-terrain Buick de la Seconde Guerre, recuperé dans un garage de collectionneur et converti au gazogène, il passe dans les maisons et récolte tout ce qui peut encore servir à la station comme aux Abris.

Ce faisant, il attire de nombreux chasseurs avec qui il livre systématiquement un combat à mort, qui parfois s'étend sur deux journées.

il y a trois mois, il decouvrit par hasard les cadavres de sa femme et de sa fille, qu'il enterra aussitôt, avec l'aide de tout le personnel de la station, dans le cimetière de leur village.

Jean est un sergent à la retraite, qui a passé plus de 30 ans dans l'armée, dont 8 outremer, et qui dirigeait une association des anciens combattants locale.

Il a rejoint un détachement loyaliste lors du premier mois de l'Apocalypse, l'aidant à rejoindre une base amie. La situation stabilisée, l'armée ne savait trop que faire de lui avant de l'envoyer à Mayenne2.

C'est un homme dur et inflexible, politiquement situé a l'extrême droite, qui irrite facilement son entourage.

En dépit de son âge, il cultive toujours sa forme, ne demande aucun traitement de faveur et garde les hommes en activité, aussi ces derniers le respectent.

Il a la charge de la station en l'absence d'Hauvert, donc la plupart du temps.

 
         
Ghislaine - au generateur Vincent Lemaitre - fusil  
 

Ghislaine est une fille de 16 ans découverte par Hauvert mourante de faim. Par pitié, il l'amena à la station pour la sauver, dans l'espoir que l'Abri du Mans puisse l'acceuillir.

Lorsque celui-ci déclina par manque de ressources, la station décida de la garder.

La cave étant chauffée par le générateur durant la journée, et isolée du reste de la station, on décida de l'y installer. On amena un lit à portes d'un musée médiéval de la région pour donner plus d'intimité à Ghislaine dans cette pièce vaste et nue.

Ghislaine est une fille qui n'attendait de la vie rien qu'un fiancé et quelques amies, et qui s'est subitement retrouvé dans l'horreur. Au contact de la station, Ghislaine est en train de se rétablir et de gagner confiance en elle. Elle rend de nombreux services ponctuels à la station et s'occupe surtout du générateur, libérant donc le précieux personnel de la station de cette tâche.

Bien évidemment, le personnel exclusivement masculin de la station entretient des relations sexuelles avec elle, à l'exception de Michel (ne voulant abuser de quelqu'un sous son toit), et d'Hauvert (par principe). Pour ne pas traumatiser davantage la fille ce faisant, des petits présents (sucreries, liqueur, beaux habits) lui sont amenés, à titre presque symbolique.

D'un homme effacé et toujours prêt à aller avec les plus forts, l'Apocalypse a fait de Vincent un homme tourmenté et sans scrupules.

Il s'est, tôt après l'Apocalypse, joint à un groupe qui devint une des factions de Nantes, tuant et pillant pour le contrôle des résèrves de nourriture.

Un mois et demi après l'Apocalypse, le groupe se fit violemment chasser de la ville, y perdant plus la moitié de ses hommes. Presque tous les survivants desertèrent ensuite, à l'exception d'un groupe de 6 dont Vincent faisait partie.

Vincent sentit que désormais ses compagnons n'hésiteraient pas à le tuer ou le sacrifier, aussi se mit-il sur la défensive. Lorsque le groupe prépara une embuscade contre un camion de l'armée, Vincent les quitta au lieu de rejoindre son poste et partit en amont pour prévenir le camion de l'embuscade. L'équipage du camion déjoua l'embuscade, massacra ses instigateurs et emmena Vincent avec lui.

L'Abri ne voulait pas d'un malfrat en l'état, aussi envoya-t-il Vincent à la station pour qu'il y "fasse ses classes".

Vincent est un personnage plutot inquiétant, que l'on ne fréquente pas volontiers. Lui-même désire pourtant ardemment se faire accepter par sa nouvelle "famille", et lutte constemment avec le souvenir de sa trahison passée.

 
         
Laurent Rodriguez - le radio   Karim Barqa - le conducteur  
 

Laurent est un appelé de 20 ans issu d'un milieu modeste, qui comptait entreprendre ses études a la sortie de l'armée.

Reconnaissant son potentiel, son sergent le fit muter dans cette station pour qu'il s'y rende plus utile. Deux mois après cette mutation, le sergent périt dans une embuscade, ce qui impressionna Laurent.

Depuis, Laurent suit ce qu'il considère comme son devoir, et étudie assidûment afin de devenir ingénieur en robotique.

Comme c'est le seul membre de la station qui, à l'inverse des autres, reste volontiers dans l'abri, il y est presque toujours de permanence, et opère l'ordinateur.

Karim est un jeune soldat professionnel qui a été rudement blessé lors des émeutes des premiers jours.

Depuis lors, il boîte sévèrement de la jambe gauche, ce qui le rend inapte à la plupart des missions militaires et motiva donc sa mutation à la station.

C'est un homme vif et impatient, que son handicap a rendu colérique.

Après quelques disputes sévères avec Bourdon, il préfère désormais accompagner Hauvert dans ses tournées en tant que conducteur et sentinelle auprès du tout-terrain.

 
     
Jean-Marc Paillard - le médecin   Sebastien Ferret - le mécano  
  Jean-Marc achevait sa dernière année à l'école vétérinaire lorsque la guerre éclata ; son âge et sa profession correspondaient aux critères du premier tri et il fut donc amené à l'abri du Mans.

Lorsqu'il fut évident que le rétablissement de la situation agricole n'aurait pas lieu, Jean-Marc fut employé comme aide médicale. Lors de la mise en place du Projet, on l'envoya en qualité de médecin à Mayenne 2, où il s'emploie actuellement à apprendre ce métier.

Pour cet être intelligent mais délicat, qui comptait surtout soigner des caniches, extraire des balles et amputer des membres représentent des épreuves pénibles.

Grand bricoleur et kiteur de mobylettes dans le civil, Sébastien venait d'entrer dans l'armée, à 18 ans, pour y passer un brevet de mécanicien.

L'Apocalypse se déclencha deux mois plus tard, et pendant deux autres mois Sébastien eut beaucoup de travail. Vint ensuite le calme glacial.

Pour l'Abri, un apprenti n'etait d'aucune utilité, aussi Sebastien fut-il envoyé à la station "jusqu'à nouvel ordre" pour y apprendre son métier sur le tas.

Sébastien est un garçon sympathique, qui semble ne jamais vouloir arrêter de parler, autrefois de manière enjouée, de manière plus absente depuis qu'il dût abattre des chasseurs à plusieurs reprises lors des tournées d'Hauvert.

 
     
Marc Belloz - homme de peine Julien Saufre - fusil  
 

Marc faisait partie d'une unité parachutiste basée près de Paris. Il se trouvait avec quelques camarades retardataires devant les portes déjà closes de sa base lorsque la bombe détona.

Son visage, son cou et ses avant-bras furent immédiatement brûleés au troisième degré. A cet instant très précis, il avait les yeux fermés et portait des lunettes de soleil, ce qui fit que sa cécité ne fut pas définitive.

Il tomba immédiatement face contre terre, non encore conscient de son état. La douleur lui vint brutalement, simultanément avec l'onde de choc, cette dernière portant des débris qui déchiquetèrent ses compagnons.

Le personnel de la base le trouva aussitôt après, et le soigna. Il se retrouva, aveugle, dans un gymnase encombré de mourants et de mutilés hurlants. Les produits anti-douleur, les réserves de sang et de plasma furent epuisées dans la journée.

Marc dut donc endurer une souffrance terrible, s'évanouissant régulièrement pour être à nouveau réveillé par la douleur. Ce n'est qu'au quatrième jour qu'un médecin extenué lui greffa hâtivement de la peau, prelevée sur divers patients trépassés, sur le visage et les bras.

Depuis, Marc vit avec un visage difforme, qui est pénible à regarder. Chaussé d'épaisses lunettes, il possède néanmoins assez de vue (-8,5 à chaque oeil) pour pouvoir à nouveau tirer au fusil sans risquer de blesser ses camarades.

Les centres pour invalides de guerre n'existant pas après l'Apocalypse, on l'envoya à Mayenne2, ou en plus d'être un "fusil" de plus en cas d'urgence, il exécute les travaux de force.

Note : Ghislaine eprouvant de la pitié pour Marc, elle couche également avec lui.

Julien était cuistot et cannonier à bord d'un aviso de la marine belge, deux métiers devenus inutiles après l'Apocalypse.

C'est tout naturellement qu'il fut affecté à une station éloignée, où il se rend utile dans un grand nombre de tâches.

Il est particulièrement soucieux d'accumuler de la nourriture et d'autres biens de nécessité, c'est pourquoi il fait souvent partie des tournees d'Hauvert.

 
 
Michel Pardaillant - tâches ménagères

Depuis l'installation de la station, Michel est devenu un homme actif et organisé, qui a souvent fort à faire.

Il amène une bonne ambiance dans la station, chantant parfois ou jouant de la clarinette lorsque l'occasion se présente.

Il a appris à tirer, et représente donc un fusil de plus en cas de nécéssité. Il est de plus l'infirmier de la station, travail ingrat mais précieux.