Le centre de la pièce est occupé par une très grande table en chêne, qui sert à la fois de réfectoire, de table de travail, d'atelier mécanique et parfois de table d'opération.

Le long des murs ont été disposés plusieurs canapés larges encombrés de couvertures ainsi que des grosses commodes remplies de linge et de matériel hétéroclite.

Deux grosses cantines en métal, fermées par un gros cadenas, contiennent les armes collectées par le brigadier Hauvert lors de ses tournées.

Dans un coin se trouve un distibuteur d'eau , dans un autre une bibliothèque Ikea chargée de guides pratiques très divers, (notamment sur la conservation des aliments, l'entretien de divers modèles de voitures, la mécanique et l'éléctrécité), quelques ouvrages de référence médicaux, des illustrés et des romans.

A côté de cette armoire se trouve une horloge à battant, qui tinte toutes les heures.

Devant la cheminée se trouve un gros poêle en métal, datant d'environ un siècle, sur laquelle la station fait chauffer chaque matin un baquet d'eau pour laver les hommes et le linge, et sur laquelle un pot de soupe couve en permanence. Le tuyau du poêle part dans le conduit de la cheminée.

Entre le poêle et le mur se trouve une armoire de cuisine en chêne, sur laquelle sont empilées des casseroles et des assiettes grossièrement essuyées. L'armoire contient des épices et des condiments d'opportunité, rassemblés lors des tournées aux environs, ainsi que du sucre, de la farine et de l'huile.

Le parquet en lattes de la pièce, comme le reste du sol dans la maison, est crotté et constellé de taches de fioul, d'huile pour machines, de nourriture et par endroits de sang. L'éclairage de la pièce est assurée par des lampes électriques lorsque le générateur fonctionne, le reste du temps par des lampes à pétrole et des bougies.

Les murs sont couverts de cartes, allant de cartes du cadastre à une carte d'Europe, en passant par les cartes départementales et régionales. Un portrait de Michel photographié à sa grande époque est encadré prêt de l'entrée, un drapeau français a été suspendu au-dessus de la cheminée.

Contre le mur gauche se trouve l'escalier qui mène à l'étage, sous lui se trouve une porte qui mène vers la cave.

Un petit vestibule se trouve entre la porte d'entrée à la maison et la pièce principale. Une porte mène aux WC, où le siège a été remplacé par un seau en plastique.

Sur une petite table contre le mur, eclairée par une ampoule suspendue au plafond, se trouve une presse à cartouches, permettant de fabriquer soi-même ses munitions.