Le Projet - Mayenne2 - Cave et étage


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	Cave
	Dans la cave se trouve un générateur à vapeur bricolé à l'Abri du Mans, qui génère l'éléctrécité de la station. C'est un appareil massif de deux mètres-cubes, à un seul piston et produisant 1400 Watts-heures. Le générateur ne fonctionne que huit heures par jour, le temps de recharger les batteries de l'abri et de la station, un peu plus longtemps lorsque des travaux importants ont lieu au garage. Les batteries n'étant pas suffisantes pour alimenter l'ordinateur, l'abri du Mans ne transmet ses messages éléctroniques qu'aux heures fixes du fonctionnement du générateur. La vapeur du générateur est envoyée à l'extérieur par le conduit de la cheminée, ce qui fait que la station est visible de loin.		Dans la cave se trouvent également deux baignoires, dans laquelle la glace recoltée dehors va fondre à la chaleur du générateur, l'eau étant versée ensuite dans l'appareil pour créer la vapeur. Au fond de la cave se trouvent deux étagères métalliques, sur chacune desquelles se trouvent une quarantaine de batteries reliées à un circuit éléctrique. Ces batteries se chargent lorsque le générateur fonctionne et redistribuent ensuite l'énergie a la station. Près de l'entrée de la cave, se trouve un authentique lit médiéval à portes, apporté d'un musée régional pour héberger Ghislaine. Un gros tas de planches en bois, utilisées comme combustible, et un petit tas de charbon dans un coin, en guise de combustible de secours, occupent le reste de la pièce.

	Etage
	Une meutrière horizontale a été pratiquée sur chaque volet du premier étage, les volets ayant ensuite été renforcés par des plaques de tôle. L'étage de la maison est divisée en trois pièces. La première est l'ancienne salle de bains ; sa porte est fermée par un cadenas à chiffres, dont le code est inscrit sur une note épinglée au mur. Le cadenas est relié à un mobile tintant. Un autre mobile au son distinct du premier est actionné lorsqu'on ouvre la porte de la pièce. La pièce a été vidée de ses équipements sanitaires et meublee d'étagères de rangement. S'y alignent une grosse centaine de boîtes de conserve et une quarantaine de bouteilles de vin ou de spiritueux. La fenêtre n'est pas verrouillée, seul un balai calé contre elle l'empêche de s'ouvrir. Devant elle se trouve une mitrailleuse sur trépied, armée et prête à l'usage, recouverte d'une épaisse couverture. L'arme est une AA52 de l'Armée francaise, déclassée par les Abris en raison de sa munition non standard (7,5mm, Dommages : 2d6+4)		La seconde pièce est la plus grande (deux cloisons ont été abattues), c'est le dortoir de la station. Six lits superposées sont disposés la tête contre le mur faisant face aux deux fenêtres de la chambre. Dans le coin prêt de l'entrée se trouve un petit poêle. Deux grandes armoires situées de part et d'autre de la pièce contiennent les vêtements et quelques effets du personnel, ainsi que des revues pornographiques. Les abords des fenêtres ont été dégagés. Sous chaque fenêtre a été vissée une boîte en métal contenant chacune deux grenades et deux chargeurs de FAMAS remplis. La troisième pièce est la chambre de Michel, où il peut encore se sentir chez lui. On y trouve deux lits, une armoire, une table et un fauteuil, tous d'une même collection design milanaise. Sous la fenêtre se trouve également une boîte en métal semblable à celle du dortoir. Dans un coin, un petit poêle chauffe la pièce et fait sécher le linge de la maison, suspendu à des cordes en nylon. Le deuxième lit comporte quelques taches brunes de sang seché, et sert au repos des blessés. Michel remplit dans cette situation également le rôle d'infirmier.