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Le jeu de rôle
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Introduction
 
  Dans ce scénario, l'équipe part à la recherche d'un informaticien, recherche qui les mènera à la découverte d'un terrible secret au sein du Projet.   Introduction  
    Les ferrailleurs  
    La zone Euro-Active  
      Background : le laboratoire d'IG Pharma  
      Fuites et poursuites  
      Conclusion : une décryogénisation sur vidéo  
       
         
Briefing
   
  Les membres de la mission proviennent de l'abri K-17 situé dans les environs de Reims. Après quelques jours de relâche, les membres tués ou blessés au cours de la mission précédente ont été remplacés par des nouveaux. Comme d'habitude, un des officiers de l'abri les attend devant leur véhicule tout-terrain, sur le capot duquel une carte du pays est étendue, et commence aussitôt le briefing. Il s'agit cette fois d'une mission à but unique.

Plusieurs témoignages concordants de la part de survivants amenés récemment dans les centres de production indiquent qu'un hacker fameux, Nicolas Bouliez dit "Eraser", est toujours en vie.

La Corporation OnoSendai est très interessée par cet individu, qu'elle compte utiliser entres autres dans le cadre de la guerre cybernétique contre les Etats-Unis.

D'apres ces témoignages, "Eraser" se trouverait dans les Ardennes belges, au sein d'une petite communauté organisée située dans la forêt ; la mission consiste à le récuperer.

Pour cette mission, le groupe se trouve doté d'un tout-terrain à propulsion gazogène, de deux semaines de rations, d'une paire de jumelles, d'un fusil de chasse à deux canons de calibre 12 (+6 coups), d'un pistolet-mitrailleur Heckler&Koch PDW (+24 coups) et d'un revolver Manurhin MR73 tri-munition (4x .38, 4x .357).

 
         
Embuscade
   
 

Dehors, ce sont les ténèbres éternelles, figées dans des températures avoisinant les -20 degrés Celsius.

Sur les premiers cent kilomètres en dehors de la base, le trajet se déroule sans encombres, la zone étant pacifiée. Les routes sont dégagées, les panneaux de signalisation routière intacts, on peut pousser le moteur gazogène jusqu'à ses limites, à 80 km/h. On traverse des villages fantômes, aux fenêtres béantes et au contenu pillé.

A partir de 150 kilomètres de la base, le chemin bifurque des voies utilisées par les convois des abris. La route devient alors très mauvaise, encombrée de bagages et de voitures abandonnées. Les capacités tout-terrain du véhicule s'avèrent précieuses pour continuer dans la direction de la forêt.

Au bout de 4 heures de route, il devient nécessaire de réapprovisionner le gazogène - l'équipage doit descendre du véhicule, pour trouver et réduire des meubles en morceaux. C'est à ce moment qu'ils peuvent remarquer le silence absolu qui règne à la surface de la Terre. Pas un souffle de vent ne vient troubler ce monde figé dans la glace. Seul le tout-terrain fait un bruit, énorme au milieu de ce silence complet.

Le véhicule a attiré depuis longtemps un chasseur d'homme, qui rode désormais autour des PJ.
Selon l'humeur du MJ, il peut attaquer tout de suite le membre de l'équipe le plus isolé des autres, ou bien commencer par crever un pneu du véhicule, obligeant ainsi les PJ à rester plus longtemps sur place). Les PJ devront faire preuve d'habileté et de coordination pour neutraliser leur agresseur. (Si ce chasse-croisé dure trop longtemps, un deuxième chasseur, qui comptait surtout dépouiller le premier, aura le temps de venir et d'harceler les PJ parallèlement au premier).

Le combat peut être mortel pour les PJ, car après tout ce monde est sans pitié. (un joueur pourra remplacer un PJ tué par un survivant prometteur ou surtout un ferrailleur, apres cette séquence de l'embuscade). Le combat terminé et le vehicule approvisionné, l'équipe peut repartir.

Si l'équipe se pose la question de l'anthropophagie, elle est tres justifiée (et mérite d'être recompensée pour les joueurs). Les cadavres sont des denrées précieuses, dans un monde ou les ressources alimentaires s'épuisent. Même si les PJ ne comptent pas manger les cadavres, ils peuvent les utiliser comme monnaie d'échange ou comme réserve de secours.

 
         
Un village mystérieusement abandonneé
   
 

Le village de Noulanges (NdA: nom invente) est situé loin dans la sombre forêt des Ardennes. Les traces de civilisation se font rares, hormis quelques véhicules abandonnes et pillés, à proximité desquels on peut trouver des dépouilles gelées ou bien des restes d'un festin cannibale.

A l'approche de Noulanges, une voiture bloque la route a un tournant. Autour de la voiture des PJ, des fourrés denses cachent la vue. Cet obstacle vient soudainement pour les PJ, qui doivent connaître un moment de panique. Quelles que soient leurs actions, ils remarqueront que personne n'est aux alentours de cet efficace élément de défense du village.

Les PJ peuvent pousser la voiture hors de la route, et poursuivre. 400 metres plus loin commence un glacis de cinquante mètres établi autour du village sur la forêt. Dans des conditions qui devaient être très difficile, des arbres gelés ont été abattus autour du village, et empilés à ses abords, en une sorte de palissade rudimentaire.

Laà non plus, aucun signe de vie. Le village a été deserté, mais de manière ordonnée. Les fenêtres des maisons ont été fermées, aucun dommage ni signe de pillage n'est à noter.

Du côté est du village (vers l'Allemagne), on aperçoit plusieurs traces de roues, apparemment des camions militaires (les traces sont identiques et proviennent de deux ou trois véhicules, pas de véhicules blindés, seulement des véhicules de transport). Dans le village comme à ses abords, on ne voit aucune trace de combat.

Aucune notice ni message ne peut etre trouvé dans le village, dans lequel devaient vivre de vingt à trente personnes. Dans des salles principales de la vie des villageois, une grande salle tapissée de bois où trône une cheminée imposante, un calendrier au mur indique une date vieille de deux semaines.

Des examens plus poussés du village montre qu'il était bien doté en conserves, anciennes et neuves (on peut le deduire aux ronds de poussière dans les espaces de rangement des conserves). Au bord du village, au milieu des cendres des cheminées, on pourra remarquer des ossements tels qu'ils resteraient d'une préparation culinaire méthodique. On dénombre trois crânes d'humains adultes, deux crânes d'enfants et un crâne de chien.