|
Les
PJ voudront en toute vraisemblance en apprendre plus sur le sort de ce
village, afin de retrouver "Eraser". Les traces des camions
mènent vers l'Est, vers la frontière allemande. A moins
de 80 kilomètres de la commencent les zones irradiées du
bombardement de la Ruhr.
Lorsque
la forêt fait place à la plaine, les PJ peuvent entendre
un bruit de moteur au loin. S'ils décident de s'y diriger, ils
rencontrent bientôt une équipe de ferrailleurs à l'oeuvre
dans un village. Les ferrailleurs, une dizaine de personnes, sont équipés
d'une voiture-remorque et d'un camion de 6 tonnes, tous deux propulsés
au gazogène.
Un
train de voitures chargées d'un nombre impressionnant de cartons
est en train d'etre accroché à la remorque. Sur le camion,
à côté d'une pile de bois, se trouve un étonnant
engin à vapeur qui convertit l'énérgie de la combustion
de bois en énérgie éléctrique, alimentant
entres autres des tronçonneuses, des outils et deux puissants groupes
de projecteurs halogènes, qui aveuglent aussitôt les PJ.
Après
quelques interpellations de contrôle, les ferrailleurs ne font pas
de problèmes aux PJ, que leur véhicule aura déjà
présenté comme membres des abris. Les ferrailleurs sont
tous armés, la plupart avec plusieurs armes, et sont d'une maigreur
effrayante. Ils sont tourmentés par la faim, et tiendront à
obtenir des rations des PJ en échange de quelques objets de valeur,
par exemple des armes et des munitions.
|
|
Les
échanges éffectués, les ferrailleurs se ruent sur
les rations et, le coeur lourd, mettront des conserves de côté
avant de gloutonner les autres.
Si
les PJ ont pensé à emporter les dépouilles des chasseurs
avec eux, il sera très bien vu de les partager avec les ferrailleurs
à la faveur d'un festin. En ce cas, les ferrailleurs se montreront
spontanément loquaces. Sinon, il faudra que les PJ se départissent
de quelques rations supplémentaires pour obtenir des ferrailleurs
quelques informations .
Les
ferrailleurs ont remarqué plusieurs villages désertés
paisiblement, comme celui de Noulanges. Des rumeurs circulent à
propos de convois évacuant des villages entiers, et sans même
de contrepartie. On ne pense pas qu'il puisse s'agir de cannibales particulièrement
raffinés, car les membres de ces convois sont nombreux et bien
nourris, laissent les villageois libres de leur choix, et donnent des
soins médicaux gratuitement a chaque passage.
Les
militaires des convois avec lesquels les ferrailleurs font affaires habituellement
ne sont pas au courant de ces autres convois, et soupçonnent qu'il
s'agit d'un abri encore non relié aux autres, qui pourrait vouloir
sauver un maximum de gens.
Les
ferrailleurs n'ont jamais vu eux-mêmes ces convois mystérieux,
mais ont noté leurs traces partant vers l'Est.
|
|
|
Les traces de pneu
mènent en effet vers l'Est, et en les suivant les PJ ne tarderont
pas à remarquer qu'elles rejoignent un chemin où elles sont
plus nombreuses. Ce chemin mène lui-même vers un lieu de
passage encore plus dense.
Les PJ arrivent bientôt
à la limite de la zone irradiée telle qu'est indiquée
sur leur carte.
Les PJ ne sont pas equipés de compteurs Geiger, et devront décider
s'ils comptent ou non continuer dans cette direction. Le fait que des
camions transportant des civils circulent dans cette zone devrait les
convaincre de poursuivre.
|
|
Un deuxième
approvisionnement du moteur devient nécéssaire dans cette
zone. Les PJ pourront noter que le village dans lequel ils se trouvent
a été abandonné dans l'ordre. On y trouve de nombreux
objets et véhicules de valeur, notamment quelques boîtes
de conserve ; ceci indique que ni des survivants ni des ferrailleurs ne
se sont aventurés dans ces parages depuis le début.
S'ils le veulent,
les PJ peuvent tracter avec eux une voiture tout-terrain intacte qui se
trouve encore dans le village.
Cinq kilomètres après le village, un panneau sur le bord
de la route indique en allemand, en anglais et en francais le "début
du périmètre militaire", et intime à toute personne
non autorisée à rebrousser chemin
|
|